Sur le sujet, le rapprochement entre les Insoumis et les élus municipaux écologistes marseillais est devenu habituel. Depuis les 7 octobre 2023, ils ont défilé ensemble et paraphé tous les appels pour demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza », « la fin des massacres subis par le peuple palestinien » ou « l’arrêt du blocus » pour permettre à l’aide humanitaire d’atteindre l’enclave.
Ce lundi 16 juin, au Café de la Banque (6e), le député (LFI) Sébastien Delogu et les élus écologistes de la majorité municipale avaient cette fois convoqué la presse pour s’adresser publiquement au maire (DVG) de Marseille et lui demander des « actes précis », alors que « beaucoup de collectivités prennent position ». Avec, comme point central, « le gel, la suspension ou la fin » du jumelage entre Marseille et la ville israélienne d’Haïfa.
Une délibération comme outil de « pression »
« De grandes villes françaises et européennes portent des actions symboliques mais essentielles. Marseille doit être l’une d’entre elles, estime Sébastien Barles, adjoint au maire (EELV) en charge de l’environnement. Le conseil municipal doit être le lieu pour s’engager, pour pousser la France vers une reconnaissance de l’État de Palestine ou le gel de tout accord ou coopération avec un territoire israélien, directement lié avec un état génocidaire. Il faut que Marseille fasse pression, avec le vote d’une délibération. »