Pendant que les dirigeants du monde entier ont les yeux rivés sur l’Iran et Israël, la guerre en Ukraine se poursuit. Plus de 440 drones et 32 missiles ont été lancés sur Kiev dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce l’une des pires attaques russes : 15 morts dans la capitale, dont un Américain et au moins une centaine de blessés. De son côté, Moscou dit avoir frappé des infrastructures militaires.
« Poutine veut que la guerre continue », accuse également le président ukrainien. Le chef du Kremlin profite-t-il du G7 et de la situation en Iran pour intensifier son offensive ?
Certains spécialistes évoquent, dans un avenir proche, des centaines, voire un millier de frappes de drones et de missiles chaque nuit.
Par ailleurs, des experts militaires prévoient que la Russie va augmenter la cadence de ses frappes afin de saturer la défense antiaérienne et d’empêcher les défenseurs d’abattre ces projectiles qui s’abattent sur les villes ukrainiennes.
Des vidéos ont émergé, montrant au petit matin, un drone kamikaze qui éventre un immeuble d’habitation dans les faubourgs de Kiev, ou encore une autre barre d’immeubles qui s’est littéralement effondrée, le bâtiment étant littéralement coupé en deux.
Les Ukrainiens ne croient plus à la trêve
Du côté de la population, l’émotion est très forte, même s’il n’y a pas d’effet de panique, car c’est tout simplement le quotidien des Ukrainiens depuis trois ans, ils sont habitués à vivre avec.
Toutefois, ces dernières semaines, l’intensité des frappes a augmenté, alors que sur les lignes de front, l’armée russe lance une offensive d’été au sol.
Si les négociations de paix sont au centre des discussions depuis quelques semaines, en Ukraine, les habitants n’y croient plus. Ce matin, la presse ukrainienne relève que l’administration américaine est aux abonnés absents et qu’il s’agit sans doute d’une frappe signée Vladimir Poutine au début du G7 au Canada.
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