On se doutait que quelque chose du genre se tramait rue de Valois. Dès l’annonce par Emmanuel Macron, à l’occasion de la 42ème Fête de la musique, il y a un an, d’une France Music Week qui viendrait s’arrimer à la fameuse bamboche intronisée par Jack Lang. Car à quoi servirait une semaine d’événements cornaquée pour les professionnels de la musique quand existent déjà deux événements d’ampleur en France dont le ministère de la Culture ne peut ignorer l’existence pour y avoir participé souvent, le Midem et le MaMA Music & Convention, sinon à venir claironner le déploiement de nouvelles aides financières ?
A l’heure du lancement lundi, dans la cour d’honneur du Palais-Royal, de cet événement très com et international, organisé en cinq mois avec le soutien de YouTube et Coca-Cola pour mettre à l’honneur les «décideurs» et en omettant d’inviter toute une partie d’acteurs issus des territoires, Rachida Dati a ainsi dévoilé un nouvel ensemble d’aides budgétaires au secteur musical et à son principal organisme de soutien, le Centre national de la musique (CNM) dont, on se souvient, la première action d’envergure avait consisté à ventiler les aides publiques à la culture pendant