This is the voice. Vendredi soir, Damien Sargue et son personnage du Bison ont quitté l’aventure « Mask Singer », sur TF1. Auteur de performances vocales de haute-volée, le chanteur de 43 ans n’a pas boudé son plaisir sur le plateau du jeu animé par Camille Combal. Pour 20 Minutes, le mythique Roméo de Roméo et Juliette revient sur son coup de cœur pour « Mask Singer ».

Comment vous avez vécu l’expérience « Mask Singer » avec votre imposant costume du Bison ?

Plutôt bien. C’était une nouveauté pour moi, mais c’était aussi l’occasion de sortir de mes spectacles musicaux, que ce soient les comédies musicales ou les concerts. Avec « Mask Singer », il y avait aussi un truc d’agent secret. Sur le plateau et en coulisses, personne ne devait savoir qui nous étions derrière nos costumes. C’était une très bonne expérience, vraiment.

Comment en êtes-vous venu à participer à ce jeu ?

J’ai la chance de pas mal travailler en ce moment, donc c’était un peu compliqué en matière de planning. Mais la proposition de la production de l’émission est tombée au bon moment, au jour près même. J’ai pu modifier mon agenda et enchaîner les enregistrements. Et puis, ça me tentait d’autant plus de faire « Mask Singer » que ma fille, ma femme et moi, nous regardons l’émission.

Justement, vous avez livré une prestation émouvante en plateau avec une petite fille sur le titre « Eva », de Kendji Girac…

Oui, la première fois que j’ai entendu cette chanson, je me suis dit : « Elle est trop belle ! ». Le clip qu’a fait Kendji Girac est joli et hyper bien fait. On le voit, sans vraiment voir sa petite fille. C’est un clip qui a été pensé dans le respect de l’anonymat des plus jeunes. Et pourtant, comme on le voit dans le clip, il y a cette proximité, cet amour, entre un père et sa fille. En tant que papa d’une petite fille, ça m’a encore plus touché. C’était un clin d’œil pour Billie-Rose [sa fille].

Pourquoi avoir opté pour le Bison ?

Déjà, sur le papier, il est très beau ce Bison, il faut bien l’avouer. Il avait ce côté viking, nordique, et comme je suis Normand, c’était un petit clin d’œil. Et puis, moi, avec mes personnages romantiques, on ne m’attendait pas avec ce costume rigide du Bison.

Quelle a été votre réaction lorsque Chantal Ladesou vous a « kabooké » ?

J’étais super étonné (rires) ! Depuis le début du programme, mon nom ne fuitait pas. Elle m’a trouvé, bravo à elle. Je me suis dit : « Il ne faut plus que je bouge, c’est mort, c’est fini ». J’ai réussi à continuer quand même. Mais celui que je redoutais le plus, c’était Laurent Ruquier. Il aime beaucoup les indices, puis il est fort dans les enquêtes. Je pensais qu’il allait me trouver en cinq minutes, d’autant qu’on se connaît un peu. Après, tout le monde a suivi l’avis de Chantal… La graine était plantée.

Comment vos proches ont-ils réagi à votre sortie ?

Très objectivement, ils ont dit que c’était super (rires). Ils m’ont fait plein de compliments. Ma mère m’a dit, « A chaque fois, c’était génial ». Il faut les prendre ces petits compliments. Cela fait plaisir.

Si vous deviez participer à un autre jeu télé, ce serait lequel ?

Ça fait longtemps que je ne suis pas retourné dans « Fort Boyard » ! Je l’ai fait deux fois et c’est très sympa. Et, si un jour, ils font un « Koh-Lanta, spéciale célébrités », je me dirai pourquoi pas, même si je sais que je vais devoir pas mal prendre sur moi. C’est aussi un jeu qu’on aime beaucoup à la maison.

A quoi va ressembler votre après « Mask Singer » ?

Je suis toujours en tournée avec Les Comédies Musicales, Le Best Of. Puis, je vais aller en Chine pendant quatre mois pour faire mes adieux à Roméo. Cela fait quand même un petit moment que je fais ce rôle. Avec Cécilia Cara, ma partenaire de toujours, on a créé une comédie romantique qu’on a déjà eu la chance de produire à deux reprises dans un très beau théâtre, à Shanghai. Je vais retourner avec elle à Taïwan pour deux dates exceptionnelles. Et davantage de concerts l’année prochaine. Enfin, j’ai la chance de revenir sur « Notre-Dame de Paris », c’est avec ce show-là que j’avais commencé il y a quelques années.

Un retour de « Roméo et Juliette » en France, vingt-cinq ans après, c’est en projet ?

Il y a un projet. Maintenant, il faut qu’il se fasse. C’est la production qui décide, mais il y a quelque chose qui existe, oui.