Par

Paul-Emile Bouchy

Publié le

17 juin 2025 à 18h07

En raison de la situation à Gaza, des manifestations pour soutenir le peuple palestinien ont eu lieu partout en France, et notamment sur la place Stanislas à Nancy samedi 14 juin.

Alors que les manifestants étaient massés devant l’hôtel de ville, un couple de jeunes mariés s’est avancé, comme le veut la tradition, sur le balcon de la mairie nancéienne et a brandi un drapeau de la Palestine pendant quelques secondes, avant que des agents interviennent.

Les mariés n’avaient pas prévu de brandir le drapeau palestinien

La scène a été filmée par plusieurs manifestants et partagée sur les réseaux sociaux. Certains, à l’image d’Hadrien Fournet, chef de file de La France Insoumise pour les élections municipales à Nancy, y ont vu un « malaise de la mairie » qui ne souhaite pas que le drapeau palestinien soit affiché sur son fronton.

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Contacté, Bora Yilmaz, adjoint à la Ville de Nancy qui a célébré les mariages samedi, raconte ce qu’il s’est passé : « Leur mariage a eu lieu au moment où la manifestation arrivait sur la place Stanislas. Une militante s’est introduite dans l’hôtel de ville et a brandi le drapeau palestinien au balcon. »

D’après l’élu, la manifestante a ensuite donné le drapeau aux jeunes mariés qui s’avançaient sur le balcon. « De bonne foi, ils l’ont agité sans aucune mauvaise intention de leur part. Ce n’était pas prémédité », ajoute-t-il.

Pas de revendications politiques au balcon lors des mariages

Rapidement, des agents en charge du protocole sont intervenus pour retirer le drapeau des mains des mariés. Bora Yilmaz insiste sur le fait qu’il n’y a aucune consigne donnée spécifiquement envers le drapeau palestinien : « On donne l’accès au balcon pour que les mariés puissent se faire prendre en photo par leurs invités, pas pour des revendications particulières. J’insiste sur le fait que cette règle s’applique quelles que soient les revendications et pour n’importe quel drapeau. »

Il conclut en dénonçant une instrumentalisation « insupportable » de cette affaire « qui n’en est pas vraiment une » : « C’est une cause pour laquelle on est tous engagés au sein de la municipalité. On a déjà affiché au balcon de l’hôtel de ville une banderole aux couleurs du drapeau palestinien, l’exigence d’une solution de paix à deux états, d’un cessez-le-feu. »

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