CRITIQUE – Pour sa dernière exposition, Beaubourg a donné carte blanche au photographe allemand, qui a investi la BPI désertée de son univers singulier.
Comment finir en beauté alors que les travaux vont fermer Beaubourg pour cinq ans, fin septembre ? Comment poursuivre l’aventure du Centre Pompidou, ouvert en 1977 dans une frénésie de jamais-vu, alors que le bâtiment de Renzo Piano et Richard Rogers doit subir une métamorphose technique et architecturale plus que radicale ? En laissant la parole à un artiste, répond Laurent Le Bon, président du Centre Pompidou, qui a donné carte blanche à la star allemande de la photographie, Wolfgang Tillmans. Et ce prophète de nos temps contemporains annonce la couleur par le titre : Rien ne nous y préparait-Tout nous y préparait. Il y a une forme de rêverie au fil des jours, de célébration de la liberté sans entraves et de dystopie sur nos sociétés en crise dans son univers à l’étrange beauté.
Ce révolutionnaire de l’image, né en 1968 à Remscheid, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, au sud de Wuppertal, a déjà eu les honneurs de la Tate Modern à Londres et de la Fondation Beyeler à Bâle en…
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