De Paris à Lyon : les députés ont enterré les Zones à faibles émissions (ZFE) ce mardi 17 juin. Hasard du calendrier, cette décision tombe un jour après les résultats annuels d’Atmo, l’observatoire de la qualité de l’air en région Auvergne-Rhône-Alpes. Or, l’observatoire rappelle l’importance de ce type de dispositif pour limiter la pollution de l’air…
Emilie Mayen
Publié le 17 juin 2025 ·
Imprimé le 18 juin 2025 à 03h03 ·
Modifié le 17 juin 2025 ·
3 minutes
C’est un big-bang annoncé depuis des années… Qui fait l’effet d’un pétard mouillé. Ce mardi 17 juin, l’Assemblée nationale a voté pour la « loi simplification », lancée initialement par Bruno Le Maire en 2024 mais considérablement amendée puisqu’elle contient aussi l’abrogation des « Zones à faible émission ». Ces controversées ZFE visent à limiter la circulation des véhicules les plus polluants dans les métropoles, pour des raisons de santé publique.
Au même moment ou presque, Atmo, l’observatoire régional de la surveillance sur la qualité de l’air, a publié son bilan de l’année 2024, lundi 16 juin. Si la situation s’est améliorée au cours des vingt dernières années, les valeurs recommandées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont encore dépassées sur l’ensemble de la région et plus particulièrement la métropole de Lyon.
Or, ce dispositif avait son importance sur cette question…
« La ZFE est clairement le levier d’action principal dans les cœurs de ville », affirme Raphaël Desfontaines, correspondant territorial Rhône chez Atmo.
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