Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.

Les parts détenues par des investisseurs non chinois passaient de 60 à 80%, ByteDance conservant les 20% qu’elle possède actuellement.

Le groupe informatique Oracle, qui héberge déjà les données de TikTok US sur ses serveurs américains, devait être à la manoeuvre, accompagné, notamment, par le gestionnaire d’actifs Blackstone ou l’entrepreneur Michael Dell.

Mais l’annonce de droits de douane imposés par Donald Trump à ses partenaires commerciaux, avec une note particulièrement salée pour la Chine, à 54% (plus tard relevés jusqu’à 145%), a bloqué la transaction côté chinois.

« Il nous faudra probablement l’accord de la Chine » d’ici mi-septembre, nouvelle date limite, a reconnu, mardi, Donald Trump. « Je pense que le président Xi finira par donner son feu vert. »

Si les deux pays se sont entendus, début juin, sur un « cadre général » pour normaliser leurs relations commerciales, le dossier TikTok reste en souffrance. La plateforme n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.