© SEBA 42 – Saint-Étienne Business angels 42 a dressé le bilan de ses deux années d’activités lors d’une cérémonie, début juin.
Depuis 2023, Saint-Étienne Business angels 42 est un club d’investisseurs qui veut donner du temps et un accompagnement à des porteurs de projets. Deux ans après le lancement, la présidente Gaëlle Rousseau, tire du positif d’un projet inédit sur le territoire ligérien.
Gaëlle Rousseau, êtes-vous satisfaite de ces deux premières années pour Saint-Étienne Business angels 42 ?
Je suis très satisfaite de l’activité et de l’intérêt que peut susciter ce projet. Nous étions une dizaine de membres à la création de l’association, contre 27 membres aujourd’hui. Nous avons pu créer un emploi, avec une salariée permanente pour gérer la vie de l’association. Le constat est similaire sur notre visibilité et nos actions : on a déjà reçu 54 dossiers de financement, preuve que notre initiative intéresse.
Saint-Etienne Business angels 42 aimerait compter 40 membres d’ici fin 2025
Comment traitez-vous les dossiers qui vous parviennent ?
Une première sélection est faite en amont, pour identifier les start-up et les domaines que nous avons retenus. Les dossiers sont ensuite présentés au sein de notre assemblée plénière, ceux qui retiennent notre attention font l’objet d’une instruction et nous finalisons ensuite l’accompagnement. Le financement est important mais ce n’est pas le seul pan de notre activité.
© Adrien Mathon/Studio Imagine – Les Business angels de la Loire sont présidés par Gaëlle Rousseau.
Le partenariat avec les écoles, des incubateurs, est important dans votre processus de sélection ?
Il est important pour nous de travailler avec ces organismes. On a identifié ces écosystèmes stéphanois comme importants, le but étant de maintenir notre positionnement territorial et de bien choisir les projets. Nous voulons créer un vrai lien entre le Business Angel (BA) et le porteur de projet.
Comment voyez-vous la suite de Saint-Étienne Business angels 42 ?
Développer notre réseau, avec l’ajout de BA supplémentaires. On aimerait arriver à 40 membres d’ici le mois de décembre 2025 [chaque BA paye une cotisation de 450 euros à l’association, NDLR]. Renforcer notre présence et gagner en compétence. Nos membres viennent plus souvent d’un modèle d’entreprise traditionnelle et face à l’émergence des start-up, les lectures ne sont pas les mêmes.
Notre évolution est contrôlée, on a déjà financé deux projets et nous avons encore beaucoup à faire dans un secteur qui a connu plus de difficultés en 2025. Les évènements comme le conflit commercial du début d’année entre les États-Unis et le reste du monde ont rendu le monde économique plus frileux. On reçoit moins de projets.