Par
Nathan Heuillet
Publié le
17 juin 2025 à 16h48
Nostalgique, cartophile, rugby-addict ou encore rugbyman en herbe, tout le monde pourrait bien se les arracher dans les années à venir. Les cartes IWOAK sont des cartes à collectionner à l’effigie des joueurs du Top 14, signées de leur main.
Pour la première impression, huit personnalités du rugby français figureront sur ces cartes. Une démarche qui se veut novatrice tout en servant la cause Un maillot pour la vie. Pensée et créée par Julien Goenaga, l’histoire d’IWOAK commence par… un baiser échangé avec Nans Ducuing.
Des cartes uniques dédicacées de la main des joueurs
Le concept est simple : 98 cartes par joueur, à l’effigie de ces huit personnalités du rugby, chacune signée à la main. Prix de vente : 35 euros la carte, avec une partie des bénéfices reversée à l’association Un maillot pour la vie, qui aide les enfants hospitalisés à réaliser leurs rêves.
Ainsi, Maxime Machenaud, Camille Lopez, Nans Ducuing, Ben Tameifuna, Jon Echegaray, François Cros, Vincent Moscato et Denis Charvet apparaîtront sur plus de 780 cartes mises en vente sur le site d’IWOAK.
« J’ai eu le déclic grâce à mon gamin, qui collectionne un peu les cartes, comme je le faisais plus jeune. C’était dommage de n’avoir que les albums Panini, alors je me suis lancé. J’ai vendu mon affaire et je me consacre désormais à temps plein à IWOAK », souligne Julien Goenaga à Actu Rugby.
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« Je voulais créer quelque chose d’unique, un produit premium, avec un beau papier, et surtout ce côté très personnel où le joueur a signé chaque carte. C’est un peu comme les cartes de baseball vintage. En plus, au dos de chaque carte, on trouve le parcours du joueur accompagné d’une photo de lui à l’école de rugby. C’est un message pour que les gamins se disent qu’eux aussi peuvent y arriver », rajoute le créateur.
La baiser à Nans Ducuing
Tout commence par une rencontre avec Nans Ducuing. Si le monde est petit, celui de l’ovalie l’est encore plus. Julien, ancien joueur de Mérignac, en banlieue bordelaise, n’a pas eu trop de mal à croiser la route de l’arrière de l’UBB. Blessé à ce moment-là, Nans se rend rapidement disponible pour accorder un… « baiser » à Julien.
« Je ne le connaissais pas du tout, mais on a trouvé des connexions communes dans le rugby. Ça m’a permis de le rencontrer assez vite. Je lui ai écrit sur Instagram pour lui expliquer le projet, et il a accroché tout de suite ! »
« À la base, j’avais comme idée de faire quelque chose de plus personnel, en mettant l’empreinte d’un baiser sur les cartes. Alors je suis allé le faire avec Nans, on a bien rigolé, mais finalement c’était un peu trop disruptif. Donc j’ai opté pour les signatures. »
(à gauche) Les cartes dédicacées par Camille Lopez
(à droite) le verso des cartes de Camille Lopez. (©IWOAK)Des personnalités à l’écoute, investies et surtout volontaires
Si l’aventure de Julien repose sur un concept entrepreneurial, les joueurs sollicités ont très vite adhéré après le pitch du fondateur d’IWOAK. L’accord de Nans Ducuing a été le point de départ de tout.
« C’est lui qui m’a permis de mettre le pied à l’étrier et d’avoir un peu de légitimité. C’est pour ça que je dis souvent que c’est un peu le parrain du projet. Du moment où tu as un joueur, c’est plus facile de convaincre les autres. Ensuite, je suis allé à Toulouse pour rencontrer les joueurs après les entraînements. J’avais 10 à 20 secondes pour leur expliquer le concept. On a quand même réussi à obtenir la signature de François Cros, par exemple. »
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Par la suite, d’autres joueurs pourraient rejoindre l’aventure IWOAK. Les premières cartes sont d’ores et déjà disponibles sur le site internet officiel.
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