À l’issue de la défaite du FCG face à Perpignan en access match Top 14 samedi dernier (11-13) au Stade des Alpes, des incidents ont éclaté entre supporters grenoblois et catalans lors de l’envahissement de terrain, nécessitant l’intervention de la police pour rétablir l’ordre. 

Trois jours plus tard, le FCG s’est exprimé à propos des incidents via un communiqué publié sur ses réseaux sociaux  : « Lors de l’access match de samedi soir, nous avons malheureusement assisté à des comportements indignes de notre sport et déplorables pour son image. En effet, lors de l’envahissement du terrain, plusieurs bagarres ont opposé des personnes qui ne peuvent en aucun cas prétendre être des supporters. »

Des scènes que le club isérois à du mal a expliquer : « Le club est actuellement en relation avec les autorités compétentes pour mieux comprendre ce qu’il s’est réellement passé. Le FC Grenoble Rugby tient à préciser qu’il a préparé ce match avec le plus grand sérieux et responsabilité, en lien avec les forces de l’ordre et la LNR. » 

Pourtant ces risques ont été anticipés d’après le FCG  : « Nous savions que l’envahissement du terrain était inéluctable sur ce match. Nous avons tout fait pour l’encadrer du mieux possible. Nous savions que le risque de troubles était possible, c’est pourquoi les forces de l’ordre se tenaient aux abords du stade. Elles sont intervenues rapidement et avec efficacité. Le club a ensuite décidé, avec regret et par responsabilité, de la fermeture de toutes les buvettes et de l’évacuation du stade.
Le rugby porte une culture de convivialité et de fraternité. Il n’est malheureusement pas à l’abri de dérives inacceptables comme celle de samedi qui appellent à la fois des réponses fermes et une réflexion collective pour qu’elles ne puissent se reproduire. »

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Ce dimanche le président de l’USAP, François Rivière, s’est justement confié dans les colonnes de l’Indépendant à propos de ces débordements au Stade des Alpes : « J’ai deux joueurs qui se sont fait poursuivre jusqu’à l’entrée des vestiaires. C’étaient des gars qui, pourtant, étaient dans la zone des vestiaires, donc une zone contrôlée, mais qui voulaient en découdre avec mes joueurs. C’est incroyable, je n’ai jamais vu ça ! Alors que le staff de Grenoble a été parfait et très gentil.»