Par
Ivan CAPECCHI
Publié le
11 avr. 2025 à 14h35
À Strasbourg, si vous avez l’habitude de récupérer un colis ou de boire un café chez Coffee s’cool, que vous aimez feuilleter les pages de votre BD préférée à la librairie Le Tigre ou que vous ne jurez que par Coiffure Claude et Christine Welsch pour vous faire couper les cheveux, alors vous avez l’habitude de croiser d’adorables boules de poil qui ont fini par faire la renommée de ces commerces.
Vaya, la mascotte des étudiants du lycée international des Pontonniers
Si vous voyez une grosse boule blanche se prélasser rue des Pontonniers, c’est que Coffee s’cool est ouvert. (©Ivan Capecchi / Actu Strasbourg)
Quiconque a l’habitude de fréquenter le commerce Coffee s’cool à Strasbourg sait que Vaya la chienne est devenue la mascotte du quartier. « Certains clients se repèrent à elle pour savoir si on est ouvert ou non », glisse dans un sourire son propriétaire, le gérant de Coffee s’cool, David.
Il faut dire que son pelage blanc étincelant (on parle bien de Vaya) se voit de loin, quand elle se prélasse au soleil devant l’entrée de la boutique. Elle aime aussi recevoir les caresses des étudiants du lycée international des Pontonniers qui se trouve juste en face. « C’est une race de chiens [les Samoyède, NDLR] qui adorent les caresses et sont très sociables avec les gens et les autres animaux », confie David.
Pour lui, travailler avec sa chienne fut dès le départ une évidence. « C’est une race de chiens qui ne peut pas vivre seule », explique David. « L’avoir tous les jours avec moi, ça n’est que de la joie ! », s’exclame-t-il.
Vidéos : en ce moment sur Actu« Des clients m’envoient des photos de mon chien »
Et avec les clients, ça se passe comment ? « Les 3/4 sont contents de voir un chien. D’autres en ont un peu peur. En même temps, c’est vrai qu’elle a bien grandi… », dit-il, en adressant un regard plein de tendresse vers sa chienne, passablement assoupie.
« J’ai des clients qui m’envoient des SMS contenant des photos de mon chien », s’amuse-t-il. « J’ai même une cliente qui m’a offert un album de photos qu’elle a prises de ma chienne ! », raconte-t-il.
Jaja, « l’adorable molosse » de la librairie Le Tigre
Jaja est devenu « la star » de la librairie Le Tigre à Strasbourg. (©Document remis)
Nicolas a fondé la librairie Le Tigre il y a 7 ans. Et, depuis 7 ans maintenant, il est accompagné de Jaja, un Staff prénommé ainsi en référence à ce « bon vin populaire, un vin qui se partage entre copains », glisse son propriétaire.
Aujourd’hui, Jaja a dix ans. « C’est un molosse mais un molosse adorable« , confie avec tendresse Nicolas. « [Avoir Jaja à la librairie], ça apporte un côté ‘maison’, ‘famille’. Les gens rentrent et se sentent plus à l’aise. Les enfants demandent s’ils peuvent passer de l’autre côté du comptoir pour saluer Jaja. Certains rentrent juste pour pouvoir lui faire un câlin. C’est lui la star », raconte-t-il.
Pendant le Covid, j’avais ouvert un comptoir. Il se mettait debout, regardait les gens et servait avec moi.
Nicolas
Libraire
Jaja prêt à accueillir les clients. (©Document remis)Aucune bêtise ou presque
Jaja n’a jamais fait de bêtises dans le magasin… ou presque. « Au début, on avait des peluches. Il arrivait que, quand elles étaient à sa hauteur, il me les pique discrètement », rigole encore Nicolas.
« Il m’est arrivé aussi qu’il retourne les poubelles alors que je l’avais laissé seul quelques instants », ajoute ce dernier.
« La présence d’un animal apporte un certain bien-être qui n’est pas facile à expliquer »
Pour Estella, 25 ans, qui travaille avec sa mère au salon Coiffure Claude et Christine Welsch, travailler avec sa chienne Saxa, un berger australien de presque 4 ans, a quelque chose « de très apaisant ». « La présence d’un animal apporte un certain bien-être qui n’est pas facile à expliquer », témoigne-t-elle.
Les clients sont bien souvent ravis de la voir, les peu de fois qu’elle n’est pas présente, tout le monde me demande de ses nouvelles. Elle est très appréciée malgré le fait qu’elle ne soit pas fan des caresses, elle peut même être parfois craintive de l’homme.
Estella
Coiffeuse
« C’est très pratique avec les enfants qui aiment les chiens mais qui ont peur du coiffeur (quand ils sont tout petit), ça les détend et les amuse pas mal ! », poursuit la jeune femme.
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