Vous aimez le Pastis Henri Bardouin, accompagné de ses cinq volumes d’eau fraîche et des glaçons appropriés ? Alors, venez le fabriquer à Marseille, au CopperBay, au cours d’ateliers au mois de juin, où les mains expertes de Sébastien le cueilleur, Lucie le macérateur, Yves le distillateur et Hélène la liquoriste vous révéleront quelques secrets de fabrication du célèbre « jaune » de Haute-Provence.

« Il y a une demande et un intérêt croissants des consommateurs pour le spiritourisme, découvrir comment les produits sont fabriqués, explique Antoine Robert, président de Distilleries et domaines de Provence, la maison mère de la marque. Alors on leur offre cette expérience un peu unique avec le produit qu’ils ont l’habitude d’apprécier. »

Dernière distillerie de la région de la montagne de Lure, installée à Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Pastis Henri Bardouin a pour l’occasion décidé de mettre le cap sur la capitale régionale, Marseille. « C’est la grande ville la plus proche de notre distillerie, l’une des capitales de la Provence, qui a une histoire particulière avec les anisés et le pastis », rappelle Antoine Robert.

Quant au CopperBay, il est « le bar à cocktails français qui met le plus en valeur le pastis ».

Cela renvoie à l’enfance d’Henri Bardouin, le fondateur de la marque. Des familles paysannes fabriquaient leur propre pastis, fait maison, avec une complexité qu’il ne retrouvait pas dans les pastis artisanaux. Les exploitants de bars fabriquaient également eux-mêmes leur propre pastis. Fabriquer le meilleur était un moyen d’attirer le client. Or, CopperBay s’inscrit dans cette tradition puisqu’il propose son propre pastis », témoigne le président de Distilleries et domaines de Provence.

© FramboizeInTheKitchen – Le Pastis Henri Bardouin se distingue par son assemblage de plus de 65plantes et épices. « La recette du Pastis Henri Bardouin reste secrète, mais on en dévoile un peu plus ! »

Présent aujourd’hui dans plus de 80 pays, pastis de gastronomie renommé depuis plus de 35 ans, le Pastis Henri Bardouin se distingue par son assemblage de plus de 65 plantes et épices. « On s’attache toujours à avoir des produits de qualité, dès la sélection du ramassage des plantes et épices où le pays de Forcalquier est inégalable au niveau de la qualité des plantes, où historiquement on venait les ramasser dès le Moyen-Age. Et on prête une attention particulière à chaque étape de la fabrication, que ce soit la macération ou la distillation », insiste Antoine Robert.

L’atelier ne permettra pas bien entendu de recréer la même complexité de saveurs car, comme dit l’adage, « c’est un métier ».

« On va utiliser les mêmes ingrédients que le Pastis Henri Bardouin, mais il y a bien entendu un savoir-faire dans la manière de distiller et un temps de repos supplémentaire. Ce ne sera pas tout à fait le même, ce sera leur propre création », résume-t-il. 

D’autant la recette du pastis de Haute-Provence reste un mystère aussi bien préservé que celle de Coca-Cola. Cependant, « le temps d’un atelier, les consommateurs pourront se mettre dans la peau d’un assembleur, d’un chimiste… C’est quelque chose qu’ils apprécient, une expérience très enrichissante », assure le président de Distilleries et domaines de Provence. Et de promettre : « La recette reste secrète, mais on en dévoile un peu plus ! » Sachant que chacun aura le loisir de repartir avec sa propre création (35 cl).

© FramboizeInTheKitchenaption – Les consommateurs vont manipuler les ingrédients utilisés dans la fabrication du Pastis Henri Bardouin. Un nouveau gin lancé dans quelques mois

Fortes de 45 salariés et d’un chiffre d’affaires de 10 M€, réalisé à 45 % à l’export, les Distilleries de domaines de Provence ne manque pas de projets. « On cherche tout le temps à innover, tout en rationalisant notre gamme d’une vingtaine de produits différents », résume Antoine Robert.

Dans l’Hexagone, les régions parisienne, lyonnaise et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont les gros foyers de consommation du Pastis Henri Bardouin. A l’export, il séduit là où on trouve des communautés francophones comme en Belgique, en Suisse et au Québec, mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Australie. L’Asie quant à elle est sous le charme de l’absinthe, alors le succès du groupe s’appuie aussi sur son gin. « On s’attache à avoir de produits de qualité à des prix abordables pour toucher toute la clientèle », insiste le président de Distilleries et domaines de Provence.

Parmi les projets à venir figure le lancement d’un futur gin « dans les mois à venir ». Le groupe retravaille aussi certaines recettes parmi ses liqueurs.

L’Atelier Pastis Henri Bardouin au CopperBay

  • 1 h 30 d’expérience de fabrication du Pastis Henri Bardouin – 45 € par personne
  • les jeudi 5, vendredi 13, vendredi 20 et vendredi 27 juin 2025
  • deux sessions : 12 h/13 h 30 et 15 h/17 h 30h/h
  • inscriptions via la page Instagram Distilleries et domaines de Provence ou le site Internet
  • l’occasion de repartir avec sa propre création (35 cl)

Les trois conditions pour être un Pastis de Marseille

S’il revendique son ancrage territorial dans la région de la montagne de Lure, berceau de sa création dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Pastis Henri Bardouin, « Pastis Grand Cru », n’en est pas moins un Pastis de Marseille.

Rappelons que trois conditions sont nécessaires pour se prévaloir de cette appellation :

  • être un pastis à 45 degrés,
  • avoir un taux minimum d’anéthol,
  • et avoir de l’infusion de réglisse.