Le drame s’est produit samedi après-midi au centre pénitentiaire de Rennes-Vezin. En ouvrant les portes d’une cellule, les surveillants ont découvert le corps sans vie d’un jeune homme de 25 ans. Suspecté du crime, son codétenu de 26 ans a été mis en examen pour « meurtre aggravé par des actes de torture et de barbarie. » Selon Le Parisien, le meurtrier présumé ne pouvait plus supporter les odeurs de son codétenu, qui souffrait d’incontinence fécale, et l’aurait frappé à mort.
Contacté par 20 Minutes, Eric Toxé, responsable local du syndicat Ufap Unsa Justice, confirme cette version des faits. « Mais il n’y avait pas eu d’alerte ou de signaux laissant prétendre à un passage à l’acte », indique-t-il. Déjà condamné plusieurs fois, le suspect devait sortir de prison dans les prochaines semaines. Après cette agression mortelle, il a été transféré à la maison d’arrêt du Mans où il a été placé à l’isolement.