« Je suis bien dans ce processus. Je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher d’y aller », confirme Alexandre Humbert Dupalais, joint par Le Progrès mercredi soir. Candidat malheureux dans la 11 e circonscription aux dernières législatives, l’avocat de 33 ans, juge sa démarche pertinente car « seule la liste que je conduirai, sera de droite ».
Du respect pour Jean-Michel Aulas, possible candidat, il en a. « Mais maintenant, on a compris qu’il est le candidat de Macron. D’ailleurs, ces déclarations ne sont pas franchement de droite entre la gratuité des TCL, vieille proposition socialiste, et l’idée de psychologues de rue. Là, je suis tombé de ma chaise. »
« À Lyon, la droite a commis des erreurs »
Alexandre Humbert Dupalais, qui fut conseiller national des Jeunes UMP, se revendique d’une « vraie droite ». Et même si « Lyon a toujours eu des candidats centristes, car c’est une ville centriste, aujourd’hui elle est tellement à gauche, qu’elle a besoin d’un choc de sécurité », considère celui qui fustige « une gauche extrémiste » – en visant les Écologistes – « qui a défiguré Lyon et rendu la vie insupportable dans les transports en commun et plus globalement dans tous les déplacements ».
Celui qui veut « faire l’union des droites », n’a rien contre Pierre Oliver, maire Les Républicains du 2e arrondissement, candidat lui aussi à la mairie de Lyon. « Mais je n’ai pas compris quel programme il porte, ni s’il ira jusqu’au bout ou s’il agit pour se vendre à Aulas. Béatrice de Montille et lui, de façon différente, cherchent à être son premier adjoint », analyse le candidat UDR.
Conseiller d’Éric Ciotti à la commission des lois de l’Assemblée nationale, sur les volets sécurité et justice, Alexandre Humbert Dupalais estime être au fait « de l’état de la sécurité à Lyon ». « Il y a des émeutes presque tous les mois. Des faits divers horribles s’y déroulent », avance-t-il. Et de se revendiquer d’une « droite franche » et d’une candidature allant de l’UDR au Rassemblement national, en passant par Reconquête ! porté par Zemmour et Identité-Libertés, fondé par Marion Maréchal.
Sans oublier des gens de la société civile. « Dont certains appartenant à de grandes familles lyonnaises », précise le délégué départemental UDR sans vouloir citer de nom.
« À Lyon, la droite a commis des erreurs, dont celle de ne pas être assez à droite », termine Alexandre Humbert Dupalais.