RÉCIT – L’opération avec laquelle Israël a déclenché la guerre doit son succès à un long travail de préparation des services de renseignements extérieurs.
« Nous sommes prêts à tous les scénarios ! » Ce 12 juin 2025, le général Hossein Salami, numéro un des gardiens de la révolution, affiche une confiance à toute épreuve devant les caméras de la télévision iranienne. Quelques heures plus tard, dans la nuit du 13 juin, ce haut gradé proche du guide suprême, l’ayatollah Khamenei, est l’un des premiers à tomber sous le feu de l’opération Rising Lion lancée par Israël, alors qu’il se trouve au cœur du quartier général du commandement des pasdarans. « Ce n’est pas seulement un revers militaire : c’est l’effondrement d’un mythe. Celui d’un régime qui, pendant des décennies, a construit sa légitimité sur une posture d’invulnérabilité stratégique et de “résistance”. Il n’a même pas été capable de protéger ses propres dirigeants », observe la journaliste iranienne Sharareh Mehboudi, réfugiée à Paris.
Il n’y a pas le moindre doute : l’élimination, en moins d’une semaine, de plus d’une vingtaine de figures du pouvoir iranien…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.
Vente Flash
3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous