Par

Julien Sournies

Publié le

17 juin 2025 à 18h00

C’est bien connu : le hasard fait parfois bien les choses. Arrivés depuis seulement trois ans et demi au sein du restaurant Ô Corso, situé boulevard Fayol à Firminy (Loire), au sud-ouest de Saint-Étienne, Baptiste Hubster et Sylvia Forge, respectivement âgés de 33 ans et 28 ans, ont gravi les échelons à vitesse grand V. Pour cause : sans aussitôt le vouloir, le duo d’amoureux a plus rapidement que prévu réalisé son vœu le plus cher au monde.

« Avoir mon propre établissement, ça a toujours été un rêve »

Depuis le 6 mai dernier, Baptiste et Sylvia sont en effet officiellement devenus les propriétaires des lieux. « Ça fait 15 ans que je suis dans le monde de la restauration. Avoir mon propre établissement, ça a toujours été un rêve pour moi, mais je dois avouer que je ne m’attendais pas forcément à ce que cela arrive aussi rapidement », sourit Baptiste auprès d’actu Saint-Étienne.

Il faut dire que l’ascension est plutôt fulgurante, alors que le couple a commencé à travailler dans l’établissement voilà un peu plus de trois ans, en octobre 2021. « On voulait absolument travailler ensemble et l’idée de bosser dans la région nous tentait. Même pas une semaine après notre installation, nous avons tous les deux décroché un boulot chez Ô Corso. Moi, en cuisine et elle, en salle », raconte le néo-propriétaire.

Le restaurant Ô Corso a fait peau neuve avant sa réouverture le 22 mai.
Le restaurant Ô Corso a fait peau neuve avant sa réouverture le 22 mai. (©Restaurant Ô Corso)

Mais il ne leur a visiblement pas fallu longtemps pour faire leurs preuves. Il y a un peu plus d’un an et demi, ils ont eu la gérance totale de l’établissement, le propriétaire d’autrefois n’ayant plus le temps de jouer sur deux tableaux, à la suite de sa nouvelle acquisition : Le Garage à Bières, situé rue Dorian.

« Il est clair qu’on ne regrette pas cette décision »

Dès lors, tout s’est accéléré. « À force, vu qu’ils n’avaient plus trop le temps, ils nous ont directement proposé de racheter l’établissement. Et comme c’était notre plus grand rêve, on a immédiatement accepté », se remémore-t-il.

On l’a pris comme une sorte de petit challenge, alors on n’a pas hésité et on a foncé. En tout cas, il est clair qu’on ne regrette pas cette décision.

Baptiste Hubster
Propriétaire du restaurant Ô Corso

Après l’officialisation de leur acquisition le 6 mai, le restaurant a fait l’objet de travaux durant deux semaines pour une petite remise aux goûts du jour.

« Nous avons fait quelques ajustements sur la carte et changé la décoration intérieure pour rendre l’endroit plus cosy. Il y a également eu du changement au niveau de la terrasse et de la cuisine », détaille Baptiste Hubster.

« Notre enfant, c’est Ô Corso »

Depuis la réouverture du restaurant à l’issue des travaux le 22 mai, les horaires d’ouvertures ont, eux aussi, été bouleversés. L’établissement est désormais ouvert le dimanche et le jeudi soir, contre le mercredi soir auparavant.

La raison ? « On a remarqué que le mercredi soir était plus calme que les autres soirs de la semaine. Et, au contraire, on devait régulièrement refuser des clients qui voulaient réserver le jeudi soir. Quant au dimanche soir, on s’est rendu compte que tout était fermé, donc on s’est dit qu’il y avait un marché à prendre », justifie-t-il.

Au niveau des employés, quasiment l’intégralité du personnel a aussi été conservée, à une exception près toutefois. « Il y a seulement la seconde de cuisine qui a changé. Elle vient du Garagna, l’ancien restaurant de nos anciens propriétaires qui a depuis fermé », souligne Baptiste Hubster.

Si tout s’est enchaîné très rapidement dans leur vie jusqu’à présent, le couple ne compte pas brûler les étapes pour autant. « Pour l’instant, on se consacre pleinement à notre restaurant et c’est réussi. Tous les retours sont très positifs, les gens sont contents. Mais ce qui est sûr, c’est que, pour l’heure, nous n’avons pas le projet de faire un enfant, car notre enfant, c’est Ô Corso. »

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