© Shutterstock – En mai 2025, les plateformes d’Orly et de Charles-de-Gaulle ont dépassé leur niveau de trafic de 2019, symbole d’un secteur aérien désormais relancé.
Les aéroports parisiens confirment leur envol post-pandémie. En mai 2025, le trafic global des plateformes d’Aéroports de Paris (ADP) a dépassé celui enregistré en mai 2019, avant la crise sanitaire du Covid-19. Orly a accueilli 3,2 millions de passagers, soit une progression de 6,7 % sur un an, quand Charles-de-Gaulle en comptait 6,2 millions, en hausse de 1,7 %.
Ce dépassement du niveau pré-Covid n’est pas une première : décembre 2024 et février 2025 avaient déjà enregistré des résultats similaires. En mai, le cap est franchi avec +1,8 % par rapport à 2019.
La reprise reste toutefois inégale. Charles-de-Gaulle, aéroport international majeur, n’a retrouvé que 95,7 % de son trafic de 2019, alors qu’Orly le dépasse, atteignant 104 %, grâce notamment à l’essor des vols courts et moyens courriers, souvent opérés par des compagnies low cost.
Moins de vols intérieurs, plus d’international
Sur l’ensemble de l’année 2025 jusqu’à fin mai, le trafic reste légèrement en dessous de celui de 2019, à 98,3 %. Au total, 41,6 millions de passagers ont transité par les aéroports parisiens depuis janvier, ce qui représente une hausse de 4,6 % par rapport à la même période en 2024.
Les liaisons intérieures en France métropolitaine continuent de reculer : -1,5 % en mai, -2,4 % en cumulé depuis janvier. Ce recul est compensé par la progression du trafic vers l’international, notamment l’Europe (+3,5 %), l’Afrique (+1,7 %) et l’Amérique du Nord (+4,7 %), cette dernière maintenant une croissance solide malgré les tensions politiques.