Parfois, les mots manquent. « C’est compliqué de dire Félicitations à quelqu’un qui va mourir, même s’il semble heureux sur l’instant », lâche Anthony. Agent au service logistique générale de la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris, il vient d’orienter un élu et une employée du service état civil vers un mariage « in extremis ».
Cette procédure permet de célébrer un mariage en urgence, lorsque le pronostic vital d’un des futurs époux est engagé. Elle existe depuis plus de vingt-cinq ans, mais très peu de couples y ont recours. « Souvent par méconnaissance », regrette Chantal, fonctionnaire à l’État civil du XVIIIe. Entre 2020 et 2023, le XVIIIe a célébré six mariages de ce type.