Publié le 19 juin 2025 à 12:16. / Modifié le 19 juin 2025 à 14:31.

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Quand on s’appelle «festival des musiques extrêmes», programmer le groupe de pop-rock British Muse prête à sourire. Et pour les métalleux, cette tête d’affiche n’a rien de sympathique. Bien au contraire. Les 240 000 festivaliers attendus dès ce jeudi et jusqu’à dimanche à Clisson acceptent de débourser quelque 350 euros pour voir du metal, et rien que du metal.

La spécificité du Hellfest tient à ses particularités, patiemment construites depuis 2006. Y sont programmés des artistes sulfureux, des growleurs (chant guttural) et toute la palette du hard rock au heavy metal, en passant par le nu et le death metal, avec quelques détours sur la scène punk. Le patron du festival, Ben Barbaud, avait assuré en 2017 que le Hellfest resterait ce lieu de rencontre des musiques qui ne trouvent pas leur place ailleurs. Lors de la conférence de presse de clôture de cette édition-là, il avait tenu des propos qui avaient valeur de promesse pour les fans: «On m’a demandé si Muse, Foo Fighters ou encore Coldplay allaient venir. Nous n’irons jamais jusque-là.» Sauf que Foo Fighters est apparu sur scène l’an dernier et que Muse occupe une des deux scènes principales ce week-end.