En validant la semaine dernière le schéma directeur environnemental de la région Île-de-France, (SDRIF-E), sur lequel ne figure pas le futur tracé de la Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), le Conseil d’État a relancé les hostilités sur l’avenir de la ligne ferroviaire entre Paris et la Normandie devant garantir des trains plus rapides et plus réguliers sur l’axe Seine pour desservir Rouen (Seine-Maritime), Le Havre (Seine-Maritime) ou encore Évreux (Eure), améliorant au passage les trajets jusqu’à Caen (Calvados) et le reste du territoire.

Une manière d’acter la fin d’un projet à plus de 11 milliards d’euros poussé par les élus normands de tous bords et validé par Nicolas Sarkozy dès 2009 ? C’est en tout cas le message qu’a voulu faire passer Valérie Pécresse et sa majorité au conseil régional d’Île-de-France en dégainant dans la foulée un communiqué dans lequel sa collectivité affirme que « la décision du Conseil d’État donne raison à la région Île-de-France dans son opposition à la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) ».