En arrivant au Mugello pour le Grand Prix d’Italie, Johann Zarco n’a pas manqué de souligner qu’il était « déçu de ne marquer aucun point » lors du dernier Grand Prix en Aragón. Très attaché à sa régularité au championnat, dont il occupe le sixième rang, le Français espère repartir sur de bonnes bases ce week-end, en s’appuyant sur ce qui a fait la force de son début de saison.
« Je m’attends à ce que tout ce que nous avons appris depuis le début de l’année, et le setup de la moto que nous avons trouvé qui est meilleur pour moi, fonctionnent ici », explique-t-il. « Ça ne fonctionnait pas en Aragón. C’est pourquoi j’ai cette stratégie pour commencer le week-end. »
« Je pense que nous sommes mieux préparés qu’en Aragón et j’espère que ça me donnera la possibilité d’être plus proche du top 7, du top 6, ou peut-être même mieux, je ne sais pas. Depuis le début de l’année, je dis que l’objectif est le top 10, et je pense que c’est possible. Même en Aragón, sans la chute, c’était une possibilité, même dans un week-end très dur, où nous n’étions pas prêts ni compétitifs. J’attends demain pour voir si ça fonctionne. »
La question est notamment de savoir si le circuit du Mugello, avec sa ligne droite principale de plus d’un kilomètre, peut tout de même permettre à la Honda de briller. Interrogé sur les tracés identifiés comme bons ou moins bons, Johann Zarco assure n’avoir trouvé aucune vérité à ce jour.
« En fait, le tarmac et l’adhérence jouent tellement », précise-t-il. « Les tracés, je commence à bien comprendre, mais parfois, avec cette nuance sur les tarmacs, je peux me faire encore surprendre. Peut-être un circuit avec de gros freinages, type Jerez, petit circuit où ça freine fort, on peut subir encore un peu. Mais un grand circuit comme Silverstone nous a avantagés, surtout les conditions changeantes avec le vent. »
Si tu es bien dans tous les enchaînements, finalement, la ligne droite tu ne la subis pas tant que ça.
Johann Zarco est en quête de régularité.
Photo de: Gold and Goose Photography / LAT Images / via Getty Images
En attendant le premier verdict de la piste, le pilote tricolore ne semble ainsi pas craindre particulièrement le déficit de vitesse de pointe qui pourrait mettre à mal la Honda, estimant que des alternatives sont possibles.
« Je me rends compte qu’il y a vraiment beaucoup de technique à comprendre : l’enchaînement à partir du virage 1, jusqu’au virage 16 », prévient-il. « La ligne droite, c’est presque un autre sujet. Si tu es bien dans tous les enchaînements, finalement, la ligne droite tu ne la subis pas tant que ça. Et Fabio [Quartarato] l’a démontré lors de sa victoire en 2021 : je me bagarrais avec lui, j’allais beaucoup plus vite que lui en ligne droite, et à un moment donné, il m’a fatigué dans les virages et je n’ai pas réussi à le suivre. »
Au guidon d’une Honda sur laquelle il a décroché une victoire et un podium en France puis en Grande-Bretagne, Johann Zarco est aujourd’hui davantage en quête d’une stabilité qui lui permette de marquer systématiquement des points importants.
« On a tellement un caractère de compétiteur qu’on cherche mieux, mieux, mieux tout le temps », assure-t-il. « Hausser ce niveau pour que, quand tu es bien, tu es quasiment assuré d’un podium, et quand tu es moins bien, tu restes dans les six premiers, ce serait un idéal. »
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