Publié le
11 avr. 2025 à 15h16
Aux Insoumis la Ville, aux Ecolos la Métropole ? D’un revers de main, Régis Godec, le chef de file des écologistes à Toulouse, écarte la proposition mise publiquement sur la table mercredi 9 avril 2025 par François Piquemal, le candidat LFI au Capitole, qui a avancé l’idée de « former un ticket » et de laisser aux Verts les rênes de l’intercommunalité, « en cas de victoire » du député LFI aux Municipales 2026.
« Cela confirme le poids politique de notre formation » dit Régis Godec
« C’est une proposition qui confirme le poids politique de notre formation », fait remarquer à Actu Toulouse l’ex-adjoint aux écoquartiers et à l’habitat participatif de Pierre Cohen, qui ne boude pas son plaisir : « Cela confirme aussi que les écologistes ont un rôle à jouer à Toulouse ».
« On a un rôle central : c’est le constat que tout le monde fait », insiste-t-il. Voilà pour le fond.
« Nous, on ne veut pas gouverner tout seuls »
Sur la forme en revanche, Régis Godec n’a pas vraiment apprécié cette sortie médiatique du député : « On ne se parle pas par conférences de presse interposées », regrette l’écologiste, qui s’étonne que l’Insoumis mette ainsi au ban toute une partie de la gauche.
Nous, on ne veut pas gouverner tout seuls. La construction d’une coalition politique ne passe par des accords d’appareils, entre partis. Le chemin [choisi par François Piquemal, NDLR] n’est pas le bon, car il ne permet pas d’associer tout le monde. On va en proposer un autre.
Régis Godec
Chef de file des Écologistes pour les Municipales 2026 à Toulouse
Vidéos : en ce moment sur Actu« Pas de tête de liste hégémonique de la gauche à Toulouse »
Considérant « qu’il n’y a pas de tête de liste hégémonique de la gauche à Toulouse », Régis Godec défend : « On travaille à un dispositif ouvert avec les partenaires » pour se choisir une incarnation. Parti rapidement en campagne, sans attendre un quelconque soutien du reste de la gauche, François Piquemal peut-il encore faire demi-tour ?
Notre envie est que François Piquemal et François Briançon (chef de file des socialistes, NDLR) puissent candidater à l’intérieur de ce dispositif.
Régis Godec
« Le chemin de l’union reste à trouver », concède Régis Godec. Mettant en avant « la réussite des coalitions menées par les écologistes » dans les grandes villes de France où ses camarades de parti sont aux commandes, il en est convaincu : « Le profil de la tête de liste doit être un candidat de rassemblement. Les écologistes le sont, mais ce ne sont pas les seuls ».
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