Récemment invité de la chaîne Youtube de Kevin Ferreira, Jo‐Wilfried Tsonga s’est confié avec beaucoup de sincérité sur sa carrière de joueur de tennis professionnel.
Après avoir raconté une anecdote concernant une proposition à 1 million de dollars et donné son avis sur le fait d’être tombé dans la même génération que Federer, Nadal, Djokovic et Murray, l’ancien 5e mondial a évoqué l’un des principaux regrets de sa carrière.
« Qu’est‐ce que j’aurais pu mieux faire ? Parler anglais. Pour bien vivre le circuit et pour avoir l’impression d’être encore plus chez moi partout. Cela a été pour moi un peu un frein. J’ai tellement mal parlé au départ que même si aujourd’hui je sais parler et je peux avoir une discussion, je ne suis pas à l’aise. Je sens que ce n’est pas naturel chez moi, que je dois faire des efforts de concentration, de prononciation et, pour moi, c’est dur. Je l’ai mal vécu parce que je ne me suis pas ouvert au monde qui m’entourait. À un moment donné, j’aurais dû aller vers les entraîneurs étrangers pour savoir ce qu’ils pensaient, et je l’ai fait trop tard. J’avais ma culture française et j’ai pris tout ce que je pouvais mais chez les étrangers, je n’ai pas tout pris. J’ai eu un entraîneur australien (Roger Rasheed), un entraîneur espagnol (Sergi Bruguera), donc j’ai appris plein de choses, mais j’aurais pu en apprendre encore plus d’autres personnes. Cela m’aura manqué. »
Publié le jeudi 19 juin 2025 à 18:18