Pauline Lecarpentier quel est le sentiment après cette troisième médaille européenne ?
Ca fait du bien une fois que c’est terminé, quand on a la médaille autour du cou. C’est là qu’on est content. Je me suis échauffée assez tôt. Les 13 combats précédents de la soirée sont allés au bout des 6 minutes règlementaires. Je devais lutter à 20h et j’ai fini par lutter vers 20h45… Pendant cette compétition à part l’attaque de jambes il n’y a pas grand-chose qui me venait. J’étais vraiment focus sur cette technique. Le reste honnêtement… Il y a le stress, la pression. En fin de journée, on oublie tout ça. C’est le même sentiment que pour mes deux précédentes médailles. C’est la récompense de tout le travail. C’est compliqué à longueur d’année. La médaille efface tout ce qui a pu se passer avant.

Lors du combat pour le bronze, vous menez 3-0. Puis la Russe se retrouve au-dessus de vous au sol. Qu’avez-vous pensé ?
Je n’ai pas compris tout de suite qu’il y avait eu fuite de tapis et que je devais me mettre au sol. Je me suis dit ‘c’est chaud’. Je vois le chrono et il ne reste vraiment pas beaucoup de temps. Au sol, ce n’est vraiment pas mon point fort. A la fin, je suis tordue, je n’ai pas envie de lâcher jusqu’à la dernière seconde. Je suis contente parce que c’est ce qui s’est passée.

Maintenant, vous devez penser à aller prendre une première médaille mondiale ? Toujours chez les 72 kilos ?
Quand on a une médaille européenne on veut la médaille mondiale. Je sais qu’il reste énormément de travail. Je vais tout faire pour réussir. On va continuer sur cette lancée. J’ai trouvé ma caté et je compte y rester.

Article original publié sur RMC Sport