La patience paye : Marcoville, nom de scène de l’artiste originaire de Boulogne-Billancourt, Marc Coville, devait déjà proposer cette exposition hors-norme dans la nef de La Major, il y a dix ans. Au final, c’est en octobre 2025 que se déroulera Lumières Célestes, une installation et des suspensions de sculptures en verre monumentales, dans une Cathédrale de La Major rénovée et qui attire plus d’un million de visiteurs par an. La patience est aussi le trait de caractère de l’artiste de 86 ans qui œuvre à la main, du matin au soir, pour réaliser des dizaines de milliers de pièces en verre, qui, mises en scène ensemble, forment des cascades magiques suspendues au-dessus des visiteurs. Un travail qui pourrait paraître fastidieux mais qui, pour lui, prend des allures de passion sans bornes, au sein de son atelier situé en région parisienne.
De la récup à l’art
Marcoville récupère des chutes de verre, du verre cassé, des vitrines, et en fait sa matière première. Il la transforme depuis quinze ans en petites ou gigantesques sculptures (des arbres, des anges, des poissons, des madones…). Des années de production pour des résultats impressionnants.