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Rédaction Bordeaux

Publié le

19 juin 2025 à 15h48

Le voyage Biganos – Bordeaux leur aura coûté très cher. Un couple qui rentrait à Paris ce lundi 16 juin 2025 a pris le mauvais train et été verbalisé pour 10 centimes d’écart sur le prix du billet. Une nouvelle affaire d’amende SNCF relatée par Le Parisien.

Le couple avait réservé son voyage Biganos-Paris via Bordeaux, avec la première partie en TER. Arrivés en avance à la gare, ils ont pris le premier train régional qui partait – deux minutes avant leur train prévu. Ils pensent donc être en règle, mais le contrôle des billets ne se passe pas comme prévu.

Un « petit prix » qui pose problème

Problème : avec leur statut « Grand Voyageur Le Club », ils ont bénéficié d’un tarif promotionnel et payé leur billet 5 euros. Un « petit prix », explique la contrôleuse, qui ne les autorise pas à changer de train.

« À aucun moment nous avons vu qu’il s’agissait d’une promotion ! Ce n’était pas précisé quand nous avons acheté le billet combiné, les conditions d’utilisation non plus », affirme Julien auprès de nos confrères. Il explique payer habituellement 5,10 euros pour le même billet avec sa carte de réduction.

L’agent SNCF ne veut rien entendre, Julien et sa compagne reçoivent une amende de 50 euros chacun. Comme ils ne règlent pas à bord, l’amende double. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Si sa compagne accepte de donner sa carte d’identité, Julien s’emporte et refuse. Résultat, cinq agents de la Sûreté ferroviaire l’attendent en gare de Bordeaux et lui délivrent une amende supplémentaire pour « outrage à agent » après avoir examiné la situation.

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« Je vais peut-être être convoqué au commissariat, et je risque une amende jusqu’à 7 500 euros, selon les textes en vigueur. Les 10 centimes les plus chers de ma vie », déplore le voyageur auprès de nos confrères.

Julien est persuadé d’être victime d’une injustice, d’un « abus de pouvoir » et d’avoir été traité comme « un délinquant ». Il dément toute « parole offensante », alors que la SNCF a affirmé au quotidien que des insultes avaient été proférées à l’encontre de la contrôleuse.

La compagnie ferroviaire a également souligné que la contrôleuse avait appliqué la procédure, « malgré la faible différence de prix » et qu’elle se montrait « très compréhensive » quand les clients faisaient réclamation pour annuler une amende.

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