Valérie Pécresse a, lors de la commission permanente de la région Île-de-France du jeudi 19 juin, décidé de retirer une deuxième subvention à l’Inter-LGBT, destinée à l’organisation de la Marche des fiertés du samedi 28 juin. Le 5 juin dernier, la présidente de la Région avait, au détour d’un post sur X (ex-Twitter), annoncé le retrait d’une première subvention. Ces décisions, aux relents de censures politiques, font suite à la diffusion de l’affiche appelant à cette mobilisation, publiée en avant-première dans l’Humanité.

« Emboîtant une nouvelle fois le pas à l’extrême droite, Valérie Pécresse s’acharne contre cet évènement en faveur des droits des personnes LGBT + et de l’égalité », fustigent les élus de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne dans un communiqué.

Une perte sèche de 50 000 euros

Cette subvention est pourtant « due », dans la mesure où elle a été accordée et votée au titre de la Marche des fiertés 2023. Ce revirement a été engagé par le Rassemblement National (RN), qui estime « qu’il paraîtrait totalement incohérent que l’exécutif valide aujourd’hui la présente subvention ». « Valérie Pécresse partage donc l’avis du RN », s’insurgent dans un communiqué les élus du groupe de la France Insoumise et apparenté au conseil régional d’Île de France, qui affirme que « plus rien ne sépare désormais la droite régionale du parti de Jean-Marie Le Pen ».

« Cette nouvelle attaque est une décision grave, qui confirme que Valérie Pécresse appartient aux rangs de l’internationale réactionnaire », explique