C’est une décision aux répercussions incommensurables, de celles qui forgent un héritage pour l’histoire. Et, en ce jeudi 19 juin, nul ne savait encore de quel côté pencherait Donald Trump. Alors que depuis près d’une semaine, les bombardements israéliens ont anéanti des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes, décapitant au passage une partie de l’état-major de Téhéran, le président américain, gardien autoproclamé du temple «America First», se trouve face à un dilemme aux implications vertigineuses : précipiter les Etats-Unis dans une guerre ouverte contre l’Iran.

«Je vais peut-être le faire, peut-être pas», avait-il