Contrairement à sa sœur cadette Louma, qui dirige la Fondation Boghossian à Bruxelles, Léa Salamé choisit le journalisme et peut remercier son père qui lui a permis d’obtenir un stage chez Public Sénat auprès de Jean-Pierre Elkabbach. Léa Salamé fait rapidement ses premiers pas à l’antenne avant de passer par France 24 et I-Télé (devenue CNews) qu’elle quitte en 2014.
Une année charnière pour la Franco-Libanaise recrutée par Laurent Ruquier dans On n’est pas couché et distribuer régulièrement des saillies acerbes aux invités en compagnie d’Aymeric Caron, d’abord, et de Yann Moix, ensuite.
En semaine, elle débarque sur France Inter pour mener une interview dans la matinale avant d’en prendre les rênes et participer avec son ami Nicolas Demorand au succès d’audience de la tranche. Chaque matin, 4,9 millions d’auditeurs se réveillent en écoutant le duo, ce qui place la station publique en tête devant RTL.
Léa Salamé n’a pas toujours plu pour autant à tout le monde. Régulièrement, la compagne du député européen de gauche Raphaël Glucksmann (Place publique) s’est retrouvée prise dans des polémiques. Par son ton complaisant et sa fascination face à Carlos Ghosn, accusé d’évasion fiscale qui avait fui le Japon en 2020.
Plus récemment pour sa blague adressée à Artus concernant son sevrage de l’alcool : « Ah, vous êtes devenu chiant ? », avait-elle demandé dans son émission Quelle époque.
Pas de quoi être « blacklistée » par Delphine Ernotte Cunci. « Nous sommes heureux de pouvoir compter sur son talent et son lien fort avec le public pour porter haut, avec l’ensemble de la rédaction, notre exigence pour le grand rendez-vous du 20h », a déclaré la présidente de France Télévisions, ce jeudi midi, dans un message à l’AFP.