DÉCRYPTAGE – Alors que le contexte géopolitique et économique reste difficile et que le marché de l’art contemporain est à bout de souffle depuis 2023, la foire d’Art Basel, à Bâle, montre des signes positifs.
Pour mesurer l’impact de la crise, le marché de l’art veut des signaux. Art Basel, l’indétrônable foire bâloise d’art moderne et contemporain, qui fête son 55e anniversaire sur le Rhin, est un indicateur passé au crible. La numéro un de la puissante marque suisse, qui vient de faire entrer le Qatar dans son circuit mondial (investissement conséquent du « Lounge VIP » avec un prêt orientaliste du Musée d’Orsay pour montrer le projet du Lusail Museum d’Herzog et de Meuron prévu pour 2029) a toujours été un excellent baromètre. À ne pas prendre cependant pour argent comptant. Les galeries s’empressent de communiquer leurs ventes, souvent les plus mirobolantes, histoire d’impressionner la concurrence. Peut-on les croire à 100% ? La transparence n’a jamais été la règle d’une profession où moins on en dit mieux on se porte. Sauf pour un grand coup de com. Dans le contexte tendu, le secret des transactions est la règle d’or.
Après les grandes ventes de mai à New York marquant un net ralentissement…
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