l’essentiel
La vague de chaleur qui s’étire sur tout le pays s’accompagne d’un danger souvent sous-estimé : l’indice UV. Cet indicateur méconnu mais essentiel mesure l’intensité des rayons ultraviolets responsables de coups de soleil, de vieillissement prématuré de la peau et de cancers cutanés.
Sortez vos chapeaux, hydratez-vous et cherchez l’ombre à tout prix. La vague de chaleur se prolonge sur l’ensemble du pays et devrait durer au moins jusqu’au week-end du 21 juin, de quoi donner envie d’éviter de rôtir au soleil. Mais il existe une autre bonne raison de limiter son exposition : l’indice UV, un indicateur généralement méconnu du grand public.
Actuellement, l’indice est très élevé sur l’ensemble du territoire. Noté presque partout 9/11 ce vendredi 20 juin, il est considéré comme extrême par les prévisionnistes météo.
\ud83c\udf1e UV très élevés en Bretagne ce mercredi 18 juin !
\u27a1\ufe0f Indice UV 9 : niveau extrême \u26a0\ufe0f
Soleil au plus haut : coup de soleil en \ud83e\uddf4 Crème, chapeau, lunettes + éviter 12h-16h
\ud83d\udc76 Vigilance enfants & fragiles !#meteobzh #IndiceUV #Bretagne pic.twitter.com/Uy1XUZMyym— Météo Bretagne (@MeteoBretagne) June 18, 2025
Qu’est-ce que l’indice UV ?
L’indice UV, c’est une échelle qui indique l’intensité des rayons ultraviolets du soleil. Mis au point au Canada et adopté dans le monde entier depuis 1995, il sert surtout à alerter la population sur les dangers liés à l’exposition au soleil à un moment donné et dans une zone géographique précise. En France, c’est l’association Sécurité solaire, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui se charge de diffuser ces informations dans les médias et de promouvoir cet indice auprès du grand public.
Noté sur une échelle de 1 à 11, il est calculé en fonction de la puissance des rayons UV qui atteignent une surface horizontale, mais aussi de la sensibilité de la peau humaine à ces rayons. C’est pourquoi il donne une bonne idée du risque de coup de soleil en fonction de l’heure et du lieu.
À partir de quel indice faut-il se protéger ?
Les dermatologues recommandent des mesures de protection, à partir de l’indice 3. Ces mesures sont à adapter en fonction du lieu où vous vous trouvez et selon la situation : crème solaire à large spectre (SPF 30 minimum), lunettes de soleil filtrant les UV, chapeau à larges bords et vêtements couvrants.
Entre 6 et 7, l’exposition prolongée au soleil devient risquée, surtout entre 12 h et 16 h, période où le rayonnement est le plus fort.
Un indice supérieur à 8 impose une vigilance maximale : ombre, hydratation régulière et limitation du temps passé à l’extérieur sont alors fortement conseillés.
Quels sont les risques en cas de surexposition ?
Plus l’indice est élevé, plus le risque sur la santé augmente. Et les dangers liés à une exposition non protégée sont nombreux : coups de soleil, vieillissement prématuré de la peau, dommages oculaires, affaiblissement du système immunitaire… Sans oublier le risque de développer un cancer cutané à long terme. Une étude récente par ailleurs montré que le nombre de cancers liés à l’exposition prolongée au soleil a été multiplié par 3 en 30 ans.
Si les enfants et les peaux claires sont particulièrement vulnérables, il faut savoir que tout le monde — y compris les peaux mates ou noires — est également concerné.
Par ailleurs, contrairement à une idée reçue, les UV peuvent se révéler nocifs quel que soit l’endroit où l’on se trouve : à la plage, mais aussi dans le jardin, lors d’un footing ou à la montagne.
Où trouver cet indice ?
Pour connaître l’indice UV en temps réel, plusieurs solutions existent. Météo-France publie quotidiennement des bulletins précisant l’indice prévu selon les régions. Des applications mobiles gratuites, comme « UVIMate » ou « Météo UV », offrent aussi des alertes personnalisées. Sur internet, des sites comme celui de l’OMS ou de l’ADEME délivrent des conseils actualisés.
Vérifier l’indice UV avant toute sortie permet d’adopter les bons réflexes pour profiter du soleil en toute sécurité. Une précaution simple qui peut éviter de graves conséquences.