Les pics de pollution à l’ozone surviennent particulièrement lors des périodes de fortes chaleurs. Le préfet de police de Paris invite à réduire au maximum les déplacements en voiture.
La couche d’ozone en très haute altitude nous sert de bouclier contre le rayonnement du soleil et absorbe les rayons UV. À basse altitude en revanche, l’ozone (O3) est un polluant très irritant pour les yeux et l’appareil respiratoire… Sa concentration étant particulièrement élevée ce vendredi 20 juin selon Airparif, l’association en charge de la surveillance de la qualité de l’air de l’Île-de-France, la préfecture de police de Paris ordonne aux conducteurs d’abaisser leur vitesse de 20km/h sur l’ensemble des axes routiers.
Selon AirParif, le seuil de pollution à l’ozone sera probablement dépassé.
AirParif
En plus de cette mesure faisant passer la limitation à 110km/h sur les portions d’autoroute et 70km/h sur les routes nationales et départementales, la préfecture adresse quelques recommandations complémentaires. Elle invite à éviter «les pratiques émettrices de substances polluantes» et «l’utilisation de produits à base de solvants, comme l’acétone, le vernis, les colles, la peinture». Évidemment, l’usage des transports en commun ou de véhicules légers est également préconisé pour ne pas aggraver la pollution de l’air.
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Dans son communiqué, le préfet de police indique qu’en fonction de l’évolution de la situation dans les prochains jours, il pourra décider de prendre davantage de «mesures restrictives de réduction des émissions de polluants».
Les pics de pollution à l’ozone sont signalés lors des périodes de fortes chaleurs parce que ce gaz provient de la transformation de deux polluants, l’oxyde d’azote et les composés organiques volatils. Cette réaction chimique se fait sous l’action des rayons du soleil. En 2022, une étude d’Airparif affirmait qu’environ 1700 décès en Île-de-France chaque année étaient attribuables à l’ozone.