Par

Ugo Maillard

Publié le

20 juin 2025 à 11h18

INFO ACTU NICE. Lors du sommet des Océans de l’Onu qui s’est déroulé à Nice du 9 au 13 juin 2025, les quais Lunel et des Deux-Emmanuels étaient fermés au grand public pour assurer la sécurité des congressistes. Conséquence, de nombreux commerçants, en particulier des restaurateurs, ont vu leur business diminuer drastiquement durant plusieurs jours. Un manque d’activité qui implique une baisse du chiffre d’affaires sur la période. Les services de la préfecture des Alpes-Maritimes ont ouvert une procédure pour que les dossiers soient analysés et, à terme, que les commerçants bénéficient d’une indemnisation.

Voici ce que l’on sait.

31 demandes d’indemnisation reçues

Selon les informations d’actu Nice, la préfecture a reçu 31 demandes d’indemnisation. Un nombre qui pourrait évoluer puisque l’adresse mail sur laquelle les commerçants peuvent envoyer leur dossier est toujours fonctionnelle.

« Toute demande d’indemnisation doit être adressée aux services de l’État via l’adresse mail suivante : [email protected] », indiquent les services de l’État dans le département.

L’organisation d’un évènement exceptionnel tel que l’UNOC peut engendrer des conséquences négatives ponctuelles pour un nombre limité d’acteurs économiques.
Il est donc de tradition que ces pertes soient prises en charge par l’Etat, lorsqu’elles sont justifiées, et la tenue de l’UNOC n’y fera pas exception.

Préfecture des Alpes-Maritimes

Des demandes examinées

Le remboursement des pertes économiques liées à la tenue de sommet des Océans ne sera pas automatique. Les demandes seront examinées dans le cadre de la commission d’indemnisation qui sera réunie sous l’autorité du préfet.

  • Les demandes des établissements ayant subi une baisse du chiffre d’affaires ou ayant dû cesser totalement leur activité en raison de leur localisation dans les périmètres de sécurité définis par arrêté préfectoral (ou en raison de la nature de leur activité : activité nautique).
  • Et les demandes des autres établissements, hors périmètre de sécurité, auxquels les services de l’État n’ont imposé aucune fermeture de commerces.

Les commerçants auront une réponse dans les mois à venir.

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