L’étude Coper révèle la complexité du Covid long chez des patients jamais hospitalisés, trop souvent invisibles pour la recherche.

Fatigue, troubles de la mémoire, essoufflement, douleurs musculaires, insomnie… Le Covid long et son cortège de symptômes demeurent une énigme pour la science, en particulier chez les personnes qui n’ont pas été hospitalisées lors de leur infection initiale. Car si les séquelles des formes graves du Covid-19 sont désormais bien documentées, celles des formes modérées ou asymptomatiques restent largement dans l’ombre.

La raison ? Un suivi souvent disparate de ces patients, qui échappent aux radars des centres spécialisés. Cette invisibilité rend difficile l’analyse du phénomène à l’échelle de la population générale. C’est précisément ce vide que vient combler l’étude Coper, pilotée par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, et publiée dans The Lancet eBioMedicine. Entre juin et novembre 2022, près de 800 personnes ayant contracté le Covid, sans avoir été hospitalisées, ont été recrutées. La moitié des participants étaient complètement rétablis, les autres souffraient de symptômes…

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Le Figaro

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