Ce jeudi, le Tennis club de Solliès-Pont a accueilli la dernière étape du Handi Friendly tour, un événement axé sur l’inclusion par le sport. Cette journée vise à faire découvrir le tennis à des jeunes en situation de handicap, et jeter les bases d’une inclusion durable.
« Faire découvrir pour construire demain »
Organisé par le comité départemental du tennis du Var, le Handi Friendly Tour s’est arrêté au TCSP pour sa quatrième et dernière étape. Objectif: faire découvrir les sports de raquette à des jeunes en situation de handicap, et leur permettre de vivre une expérience où le jeu devient un moteur de lien. Pour le président du TCSP, Sébastien Maréchal, « le but, c’est de faire découvrir, mais pour construire demain ». Car le club veut inscrire l’inclusion dans la durée, au cœur de son développement.
En parallèle, un tournoi de vétérans était organisé pour favoriser les échanges avec ces jeunes. « Il faut que ça bouge et que ça rigole », résume Daniel Feix, vice-président du club. Une volonté affirmée en sortant l’inclusion du discours pour la faire vivre sur les terrains.
Cette journée a été préparée avec des éducateurs spécialisés, des bénévoles formés, et des professeurs ayant une expérience dans le sport adapté. « Le tennis n’est pas réservé à une élite, même si c’est elle qui fait rentrer les sous », glisse Daniel Feix.
« Un éclat de soleil pour les jeunes »
Pour les jeunes, l’impact est fort. « On vient comme un éclat de soleil pour eux », poursuit-il. Le sport devient ici un outil de réhabilitation personnelle, d’estime retrouvée, et de projection vers l’avenir. Certains découvrent le tennis, d’autres sont repérés pour intégrer un circuit de compétition. Anne Louvet, présidente du comité départemental, insiste: « Le sport est un gros vecteur d’inclusion. Il estompe les différences, rend autonome et ouvre l’accès aux droits communs ». À la fin de la journée, chaque participant repart avec un diplôme.
Une tournée régionale dès l’an prochain
L’an prochain, l’idée est d’élargir le Handi Friendly tour à davantage de clubs, avec une rencontre tous les deux mois. Une tournée régionale est même envisagée, pour porter encore plus loin le message. « La visibilité est essentielle pour démystifier et sensibiliser », conclut Anne Louvet.