Dans l’un des quartiers les plus élitistes de la capitale, l’architecte Guillaume Cochin a transformé un garage désaffecté en une villa familiale de 750 m² inondée de lumière. Elle recèle des trésors comme un couloir de nage, un patio japonisant et une entrée spectaculaire, équipée d’un pont-levis motorisé. Ce bien d’exception est vendu 17,8 millions d’euros par l’agence Varenne.

Lorsque l’on passe devant la classique porte cochère vert foncé du 19 rue Vaneau, rien ne laisse imaginer ce qui se cache derrière. À savoir, une spectaculaire entrée prolongée par un pont-levis motorisé, un sas sécurisé, et une porte intérieure blindée. Le pont-levis masque l’ancienne descente de garage. « C’était le seul moyen pour passer au-dessus du garage », explique Guillaume Cochin, architecte et ancien propriétaire qui vécut quatre ans dans les lieux.

Une fois le pont-levis abaissé, les voitures peuvent accéder aux quatre places de parking en sous-sol ; les manœuvres y sont facilitées par un plateau tournant.
Crédit photo : agence Varenne

Préserver la structure d’origine

Pour rénover l’ancien atelier situé dans le périmètre du site patrimonial du 7e arrondissement, Guillaume Cochin, n’a eu qu’une seule contrainte administrative : respecter la structure d’origine. C’est ainsi que l’ancienne descente de garage a dû être conservée, comme la structure métallique. L’architecte reconnaît d’ailleurs qu’un tel projet serait aujourd’hui « difficilement réalisable ».

La maison s’articule autour du patio qui abrite un couloir de nage dont le liner vert d’eau accentue encore l’atmosphère japonisante de cet espace extérieur. Outre une cuisine ouverte mais en retrait, le rez-de-chaussée comprend de vastes espaces de réception : une salle à manger sous verrière et un salon largement ouvert sur l’extérieur.

Baigné de lumière, le salon ouvre sur le couloir de nage.
Crédit photo : agence Varenne

Vue générale de la pièce de réception avec, en retrait, la cuisine.
Crédit photo : agence Varenne

La maison dispose de six chambres, dont trois en suite avec salles de bains et dressing ainsi que deux bureaux, ce qui la rend parfaitement adaptée à une vie de famille et… au télétravail.

La chambre principale avec son balcon.
Crédit photo : agence Varenne

Une autre des six chambres de la maison.
Crédit photo : agence Varenne

Au sous-sol, une chambre forte

En plus du garage pour quatre – grosses – voitures, ce qui n’est pas si courant à Paris, le sous-sol recèle des équipements inédits comme une chambre forte et une chambre froide construite par une ex–propriétaire, une comtesse russe, pour conserver ses fourrures. Plus classique, on y trouve aussi une salle de sport et un sauna.

Au sous-sol, un espace détente équipé d’un sauna et d’une salle de sport.
Crédit photo : agence Varenne

Le bien a déjà retenu l’intérêt de nombreux acquéreurs potentiels, essentiellement des familles sensibles à l’art. « Les personnes qui aiment les hôtels particuliers classiques ne sont pas intéressées. On a beaucoup de jeunes, entre 30 et 40 ans ; qui ont fait fortune dans la tech ou dans les cryptomonnaies », explique Ludovic Brabant, directeur adjoint de l’agence immobilière Varenne. Quant au prix, il serait selon lui, « calibré et correspondant à ce que les acquéreurs sont prêts à mettre aujourd’hui ».