L’exposition, qui devait accueillir le public dès ce vendredi 20 juin, a été reportée au 26 juin, la fin du chantier du bâtiment parisien ayant pris du retard. Quant au Palais de la Découverte, également partiellement ouvert, son avenir est toujours incertain. 
Les sculptures colorées de Niki de Saint Phalle qui seront exposées au Grand Palais cet été. Photo Emma Da Silva/AFP
Publié le 20 juin 2025 à 15h35
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Il faudra encore patienter quelques jours pour se plonger dans les dédales de la fructueuse collaboration artistique entre Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely et Pontus Hulten. Initialement prévue le 20 juin, l’ouverture de la rétrospective dans les galeries du Grand Palais a dû être reportée au 26 juin. « Le temps de finir la maintenance des galeries d’expositions », explique un communiqué du Centre Pompidou, qui coproduit l’événement et dont la conservatrice, Sophie Duplaix, assure le commissariat. Du côté du Grand Palais, on évoque un retard dû à « des petites finitions de scénographie et d’installation de l’exposition, car le timing de montage était assez serré ».
En travaux depuis mars 2021, le Grand Palais devait ouvrir ses portes il y a déjà une semaine. Mais ce n’est finalement qu’hier, jeudi 19 juin, qu’a pu avoir lieu la présentation à la presse du bâtiment rénové. Dans une ambiance de chantier qui sentait le plâtre et la poussière, et où s’activaient encore les ouvriers au milieu des journalistes venus découvrir les résultats du profond lifting.
Depuis le 6 juin, les visiteurs ont néanmoins déjà accès, sous la nef, aux événements de la programmation du Grand Palais d’été : la forêt sonore suspendue du plasticien brésilien Ernesto Neto, le labyrinthe très intime du « Grand Palais de ma mère », conçu par l’artiste et dramaturge Mohamed El Khatib ou encore les ballons gonflables et très instagrammables du grand barnum immersif « Euphoria »… Du côté des galeries, les expositions « Art brut » et « Tapisseries royales » sont, elles, visibles depuis ce vendredi 20 juin.
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Le Palais de la découverte, dont l’avenir est toujours en suspens, a, lui, rouvert partiellement ses portes le 20 juin, avec l’exposition « Transparence ». Le public a également accès au palais des Enfants ainsi qu’à la majestueuse rotonde d’Antin. Pour les autres galeries, « ce ne sera pas avant 2026 », selon le service de communication du Grand Palais.
Un chantier pharaonique pas achevé, donc. Et dont on pourra aussi se faire une idée en visionnant le documentaire Les Métamorphoses du Grand Palais (2024), rediffusé le 29 juin à 22h20, sur France 5. Le réalisateur Stefan Cornic a pu pendant deux ans glisser sa caméra dans les coulisses au milieu des architectes et des ouvriers chargés d’offrir une jeunesse à ce bâtiment parisien emblématique, vieux de cent vingt ans.