Contrairement à une rumeur circulant ces derniers jours, « aucun cas autochtone de dengue n’a été détecté à Vence, ni dans aucune autre commune des Alpes-Maritimes », confirme l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’organisme, sollicité à ce sujet par Nice-Matin, se veut formel et rassurant.
La confusion pourrait venir d’un cas importé effectivement décelé à Vence début juin – et notamment relayé sur les réseaux sociaux par le conseiller municipal d’opposition Patrice Miran: la personne concernée a contracté la maladie à l’étranger, dans une zone où le virus circule activement, avant de revenir en France.
Il est important de rappeler la différence entre cas importé et cas autochtone. Un cas autochtone désigne une personne infectée par la dengue en France métropolitaine, sans avoir voyagé dans les quinze jours précédant les symptômes.
Autrement dit, l’infection aurait été transmise localement par un moustique tigre contaminé. Ce n’est pas le cas ici. À ce jour, aucun signalement de ce type n’a été recensé dans le département.
Vigilance
Le nombre de cas importés augmente néanmoins d’année en année, en raison de la recrudescence mondiale de la dengue, favorisée notamment par le réchauffement climatique, qui élargit les zones de circulation du moustique vecteur.
La dengue est une maladie virale tropicale, parfois grave, transmise par la piqûre d’un moustique infecté, notamment le moustique tigre, désormais implanté dans de nombreuses régions françaises. Elle ne se transmet pas directement de personne à personne.
La vigilance reste de mise, surtout en période estivale, mais aucune alerte sanitaire locale n’est actuellement en cours à Vence ou dans les Alpes-Maritimes.