Alors que les frappes aériennes font rage entre Israël et l’Iran depuis l’offensive déclenchée le 13 juin par l’Etat hébreu, le conflit trouve aussi, sans surprise, des échos dans le cyberespace. Mercredi 18 juin, l’agence de presse iranienne Fars évoquait «plus de 6 700 attaques par déni de service distribué» (DDoS, c’est-à-dire par saturation des serveurs sous un afflux de connexions, pour les rendre indisponibles) essuyées en trois jours ; dans la foulée, Téhéran a encore restreint l’accès à Internet dans le pays. Surtout, mardi et mercredi, un groupe de pirates informatiques nommé Gonjeshke Darande – soit «Moineau prédateur» en farsi – a revendiqué deux importantes cyberattaques menées contre des acteurs financiers.
La première, mardi 17 juin, a visé l’une des principales banques iraniennes, la Sepah, avec pour effet, selon l’agence Fars, «des perturbations des services en ligne». Le lendemain, Gonjeshke Darande affirmait avoir compromis Nobitex, la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies du pays, accusée d’être «au cœur des efforts déployés par le régime