Avec l’ouverture de So Good, Mickaël Karatas a réalisé son rêve, celui de créer sa propre affaire.
À 28 ans, le jeune homme a déjà dix ans d’expérience dans la restauration. « J’ai travaillé avec mon père, qui a un restaurant de cuisine traditionnelle turque à La Ricamarie, Le Capadoce, mais je voulais voler de mes propres ailes », confie-t-il.
Une cinquantaine de demandes reçues par la Ville
C’est donc tout naturellement qu’il a répondu à l’appel d’offres lancé par la Ville pour exploiter l’un des kiosques neufs qu’elle a installés place Jean-Jaurès, en l’occurrence celui situé côté fontaine.
La constitution du dossier de candidature a nécessité un travail important, notamment en termes de présentation du projet, de recherche des fournisseurs et de plan d’aménagement de l’espace intérieur.
« La Ville a reçu une cinquantaine de demandes et c’est mon offre qui a été retenue. Mon dossier était argumenté et j’imagine que mon expérience professionnelle a joué en ma faveur, se félicite Mickaël Karatas. En plus, je travaille avec des producteurs locaux et je veille à la qualité de mes approvisionnements. »
Des kiosques attribués sur appel d’offres, pour 8 000 euros par an
Sur les trois kiosques à vocation commerciale installés place Jean-Jaurès, deux ont été changés, à savoir celui du fleuriste et celui occupé par So Good. Le troisième (côté cathédrale), actuellement fermé, le sera prochainement.
« L’investissement pour la Ville est de l’ordre de 70 000 euros par kiosque. Ils sont loués après un appel d’offres au tarif de 8 000 euros par an, hors terrasses », explique Pascale Lacour, adjointe au maire en charge du commerce.
Burgers, paninis, gaufres…
Mickaël Karatas propose une offre à la fois salée et sucrée à petits prix « afin de répondre aux attentes des jeunes, notamment des élèves de Saint-Paul ». À la carte, un choix de burgers à 6 euros et de paninis ou de sandwichs à 7 euros avec un supplément frites à 1,50 euro. « Ma spécialité, c’est le smash burger à 8 euros avec deux steaks », précise le restaurateur.
Côté sucré, la crêpe s’affiche à 2,50 euros et celle au Nutella à 3 euros. Les gaufres sont proposées à partir de 3,50 euros. « Pour les gaufres, j’ai également une spécialité, la bubble wafle, en forme d’hexagone, à 4 euros. »
Le jeune commerçant compte bien développer son affaire grâce à une large amplitude horaire : tous les jours de 11 à 19 heures. Il peut compter pour cela sur l’aide de sa mère, Ayse.