Il a véritablement marqué l’histoire de son sport. À 65 ans,
Yannick Noah peut être fier de son parcours. Passionné de tennis
depuis son plus jeune âge, ce dernier quitte le Cameroun pour la
France à l’âge de 12 ans et
suit un cursus de sport-études
. Une décision qui lui a permis
de gravir les échelons jusqu’à se faire une place dans ce milieu
qu’il affectionne tant. Résultat, Yannick Noah devient finaliste de
la Coupe Davis en 1982 et remporte Roland-Garros l’année
suivante.

Yannick Noah revient sur son impressionnante carrière sur les
courts

Précédemment questionné sur ses possibles
regrets
concernant sa carrière, Yannick Noah répond cash.
« Si le Yannick de 60 ans se retrouve avec le Yannick de
24 ans
sur le bord du court, est-ce que qu’il
aurait pu le conseiller ? Oui
. Mais le Yannick de 17 ans,
non », assurait-il ainsi auprès de nos confrères de 20
Minutes.

Et de rappeler : « Mon histoire ne commence pas quand
j’ai gagné Roland
. J’ai 23 ans à ce moment-là, j’ai déjà
15 ans de tennis derrière moi. Il s’en est passé des choses dans
ces 15 ans. J’aurais peut-être pu gagner plus, mais putain,
j’aurais pu gagner moins aussi. J’aurais pu ne pas être
joueur de tennis tout court »
. Le destin fera
finalement bien les choses.

Cette blessure qui l’a obligé à faire un break

C’est donc au début des années 80 que la carrière de Yannick
Noah prend un tournant décisif puisqu’il est
soudainement propulsé au rang de star du tennis français. Mais
c’est également durant cette période que le champion est
victime d’une pubalgie
qui se révèle être une
sérieuse blessure
.

Cette sensation douloureuse ressentie dans la zone du pubis
oblige alors le champion à faire une longue pause.
Décidé à se remettre vite,
celui qui s’est confié avec franchise sur ses origines
prend
les devants et fait appel à un médecin connu chez nos
voisins allemands
. Réputé pour faire des merveilles auprès
du Bayern Munich et de l’équipe nationale, ce professionnel de
santé a également une technique bien à lui pour remettre
sur pied les sportifs
après un coup de mou.

Les performances de Yannick Noah
boostées grâce à ce cocktail bien particulier

« J’étais blessé, et j’étais allé voir un célèbre
docteur allemand
, qui s’occupe notamment du Bayern Munich
et de l’équipe d’Allemagne. Un jour je lui dis : « Pourquoi vous,
les Allemands, vous nous battez toujours ?’ Il m’a dit : ‘Écoute,
ils s’entraînent comme des bêtes, et puis juste avant le
match, il y a un truc important… Café-cognac' »
,
dévoilait ainsi Yannick Noah.

Un conseil absolument improbable que le tennisman a suivi à la
lettre et qui s’est révélé payant. « 6 mois
sans jouer, je joue à Milan. Premier match, je bats difficilement
un mec super mal classé. Deuxième match, pareil. Quart de
finale, je fais café-cognac juste avant le match, je rentre sur le
terrain et je massacre le gars
. Demi-finale je joue
Becker, je fais pareil, je le bats ! », se
souvient Yannick Noah. Une histoire vraie comme il le confirmait
quelques années plus tard au micro de RMC : « J’ai
carburé quelques matchs au café-cognac »
. Pas sûr que
les joueurs d’aujourd’hui suivent cette méthode.