Selon nos confrères de Ouest France, l’influenceur de nationalité algérienne Imad Ould Brahim, connu sous le pseudonyme d’Imad Tintin, a été placé en garde à vue jeudi 19 juin dans les locaux de la section de recherches de Grenoble. L’influenceur domicilié à Échirolles aurait été entendu par les gendarmes au sujet de trois vidéos publiées sur TikTok. Des vidéos qui mettraient en cause un autre créateur de contenu, Chawki Benzehra, opposant au régime algérien et installé quant à lui dans la région lyonnaise, et qui vaudront à Imad Tintin, laissé libre dans la journée de jeudi à l’issue de sa garde à vue, de répondre de harcèlement moral, menaces de mort et menaces de crime le 28 mars 2026 devant le tribunal correctionnel de Paris.
Déjà condamné le mardi 10 juin
Le 10 juin dernier, Imad Ould Brahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble à une amende de 450 euros pour « menaces de violences ». Le parquet, qui avait requis à son encontre une peine de six mois de prison dont quatre mois avec sursis pour « menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes », a fait appel de cette décision.
En mars 2026, le tribunal correctionnel de Paris devra d’ailleurs déterminer si les vidéos incriminées dans l’affaire qui a donc valu une nouvelle garde à vue ce jeudi à Imad Ould Brahim ne sont pas les mêmes que celles qui avaient justifié la première procédure devant le tribunal correctionnel de Grenoble ayant abouti à sa condamnation du 10 juin.
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