Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
21 juin 2025 à 10h36
; mis à jour le 21 juin 2025 à 10h41
Une semaine après la découverte d’un homme tué de deux balles près de la mairie de Montpellier, le mystère demeure sur son identification. Mais la police exploite une piste.
Les enquêteurs de la Division contre le crime organisé et spécialisé -DCOS- de la police judiciaire de Montpellier n’ont toujours pas mis un nom sur la victime -un homme âgé entre 20 et 30 ans- retrouvée mort par un témoin avec deux balles dans le corps, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, vers 1h, sur un sentier situé entre la rue des Acconiers et le Lez, entre l’hôtel de ville de Port Marianne et le Marché du Lez.
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L’inconnu gisait avec un projectile dans le thorax et à une jambe, ce qui a permis depuis à un expert balistique de déterminer le calibre de l’arme à feu utilisée par le ou les meurtriers. Le décès serait survenu une ou deux heures ayant précédé la découverte macabre. Il n’est pas exclu que cet homme a d’abord reçu une balle dans une jambe, avant de tenter de s’enfuir et d’être abattu avec une seconde balle. Pour quel mobile ? Mystère.
Selon nos informations, les policiers montpelliérains exploitent une piste pour l’identifier : un étudiant est porté disparu depuis une semaine et il correspondrait au signalement de l’inconnu tué à Port Marianne. Sa famille et ses amis se mobilisent et mènent des recherches pour retrouver sa trace, en vain.
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Une disparition brutale, anormale et inquiétante qui intéresserait les enquêteurs de la DCOS, qui ont découvert grâce à l’ADN prélevé et transmis qu’il ne « matchait » pas dans le fichier national du Traitement d’antécédents judiciaires -Taj- utilisé par les policiers et les gendarmes lors des enquêtes judiciaires (recherche des auteurs d’infractions), administratives (recrutement à un emploi sensible) et certaines enquêtes de renseignement.
Le Taj contient des informations sur toutes les personnes mises en cause pour des délits et des crimes qui ont été placés en garde à vue, ainsi que sur les victimes. Dès lors, l’inconnu découvert décédé de mort violente, il y a une semaine, est inconnu de la justice. La piste actuellement explorée par la police judiciaire concernant la disparition inexpliquée de cet étudiant devrait rapidement aboutir grâce à des comparaisons ADN.
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