DÉCRYPTAGE – Ces installations nucléaires enterrées sont une des priorités de Tsahal dans son offensive lancée le 12 juin contre l’Iran.
L’hypothèse paraît folle. « Mais en cas d’escalade, tout est possible », assure une source militaire bien placée qui suit attentivement les évolutions du conflit entre Israël et l’Iran. « Certains scénarios sont plus déstructurants », poursuit-on dans un euphémisme. L’officier énumère : « une chute du régime iranien et un chaos d’une décennie, une fermeture du détroit d’Ormuz qui affecterait le commerce mondial, ou encore une frappe nucléaire israélienne », dit l’officier avec sérieux avant de préciser : « C’est peu probable ». Mais pas totalement impossible.
L’idée est apparue au gré d’indiscrétions ou d’analyses sur l’objectif final recherché par Israël. Doté lui-même de l’arme atomique, même s’il ne l’a jamais admis officiellement, l’État hébreu veut réduire à néant le programme nucléaire iranien. Pour y parvenir, la destruction du site enterré de Fordo, où l’Iran détient des capacités d’enrichissement de l’uranium, semble indispensable. C’est pourquoi Tsahal…
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