Par
Joffrey Fodimbi
Publié le
20 juin 2025 à 18h56
Quoi de plus beau qu’une femme enceinte ? Rien, ou peut-être un bébé. Justement, avec son appareil photo, Daphnée Cottin sublime les deux à travers son œil d’artiste. Au cœur de son studio situé à Mantry, ou en pleine nature, la photographe de 32 ans consacre sa vie à l’amour parental pour le sublimer à travers ses prises de vues artistiques.
Originaire de Lons-le-Saunier, celle qui a commencé sa vie professionnelle en travaillant durant une dizaine d’années dans le commerce, puis à l’usine, s’est lancée dans la photo en parallèle depuis 2020. Mais sa passion pour ce qui est aussi considéré comme le 8e art remonte à bien plus longtemps.
« À mes 9 ans, je me souviens que mes parents m’avaient offert un petit appareil photo numérique. Ça n’a pas été un déclic, mais je me suis mise à photographier tout et n’importe quoi. Dès que j’avais du temps, je m’amusais avec, je faisais des tests. Puis à mes 16 ans, j’ai eu mon premier réflex. »
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« J’aimais bien tester des choses »
Totalement autodidacte, Daphnée Cottin se forme de manière empirique. « Je ne faisais pas grand-chose de mes photos, mais j’aimais bien tester des choses. »
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À tel point qu’elle perfectionne sa pratique, jusqu’à souhaiter en faire ensuite son métier. « J’ai fait une formation dans le commerce, mais, n’ayant pas trouvé de photographe pour être mon maître de stage, ça ne s’est pas fait. »
Qu’importe, les années passent, et la jeune femme poursuit sa pratique de la photographie, jusqu’à se mettre à photographier ses amies enceintes et leur bébé. « Et petit à petit, je me suis mise à avoir de plus en plus de demandes, jusqu’à me décider à ouvrir ma propre entreprise. »
Depuis cinq ans à la tête de son entreprise, et depuis trois ans comme seule activité, Daphnée Cottin réalise des séances photos dans le studio qu’elle a aménagé au sous-sol de sa maison – et dans lequel elle regroupe de très nombreux accessoires – mais également en pleine nature. « Et les endroits où faire de belles photos dans le Jura sont très nombreux. »
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« C’est très aléatoire »
C’est finalement un peu par hasard que cette dernière s’est spécialisée dans ce genre de photos, même si aujourd’hui elle l’avoue, elle ne changerait pour rien au monde. « Concernant les femmes enceintes, ce que j’aime, c’est le partage avec ces dernières ; l’échange, les mettre en confiance lorsqu’elles se sous-estiment, mais aussi partager ce beau moment de vie avec elles et leurs proches lorsque ce sont des photos de famille. Pour les bébés, ce que j’adore, c’est qu’ils ne parlent pas ; avec eux, on est obligé d’être patient, de les observer, de faire avec leur attitude sur l’instant. C’est très aléatoire. C’est d’ailleurs pour ça que je m’arrête à 3 ans, car après ils ont leur petit caractère et ce n’est plus la même chose. »
Des moments de vie et d’amour que la photographe aimerait également développer dans les prochains mois en direction d’un public féminin plus large. « J’aimerais développer la photographie de boudoir, afin de permettre aux femmes de mieux s’accepter », conclut celle qui souhaite également voir dans ses séances photos des vertus thérapeutiques.
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