Dans la Ville éternelle, le sujet est sur toutes les lèvres : l’exposition Caravage est exceptionnelle et se joue à guichets fermés jusqu’au 6 juillet. Mais elle est tellement mal éclairée que la fête en est un peu ternie. Impossible, en effet, de dire le contraire ; la « Mostra Caravaggio 2025 », soutenue par une communication tonitruante, souffre d’une terrifiante mise en lumière qui, assortie à la horde de visiteurs défilant en continu, rend difficile la contemplation des 24 tableaux réunis, tous de la main du maître, Michelangelo Merisi dit Caravage (1571–1610).
Rendant hommage à la toute première grande exposition organisée par Roberto Longhi au Palazzo Reale de Milan en 1951, qui fit date dans les études caravagesques en proposant une première reconstitution du corpus du bad boy de la peinture du XVIIe siècle, la manifestation – orchestrée par Thomas Clement Salomon, le directeur de la galerie nationale d’Art ancien – palais Barberini, Francesca Cappelletti de la galerie Borghèse et l’universitaire Maria Cristina Terzaghi – relève de l’exploit et tient ses promesses, avec un propos minimaliste : quatre salles, un déroulé simplement chronologique, et une confrontation de tableaux destinée à éclairer les spécialistes.
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