Chaque mercredi, nos critiques littéraires sont publiées dans le supplément « Arts Libre ». Chaque samedi sur le web, nous vous sélectionnons trois « coups de cœur » parmi nos recensions.
Cette semaine, nous vous proposons une BD sur la disparition d’une vieille dame, un roman cubain et un essai sur le concept de « beauf ».
« Le cantonnement » de Ronelda S. Kamfer : un témoignage aussi précieux qu’inédit« Albertine a disparu » (Guerrier – Vignolle – Bizzarri)
Albertine Buisson habite dans un petit hameau éloigné de tout. Ses voisins, à une distance respectable, ne l’ont plus vue depuis un certain temps. Rien d’inquiétant, le fils d’Albertine passe presque tous les jours pour lui apporter ses repas. Quelques jours plus tard, Christian, le fils d’Albertine, est frappé par un AVC. Avant d’être emmené par les services de secours, il avoue à son épouse que sa mère est morte. Roselyne doit informer le maire de cette situation. Les autorités sont averties. Le début d’une drôle d’enquête. Les policiers retournent toute la maison, Albertine est introuvable. Jusqu’au moment où les enquêteurs s’intéressent au lit. Presque vide. (H.Le.)
Notre critique d' »Albertine a disparu »
« Objets perdus » (Karla Suárez)
Cinquième roman de Karla Suárez, Objets perdus suit le parcours de Giselle, une trentenaire égarée dans Barcelone après une dispute avec son petit ami et un traquenard où on lui a volé son sac. C’est aussi un bon prétexte pour l’autrice cubaine de remonter le fil de la vie de la jeune femme au prénom prédestiné puisqu’elle ne jure que par la danse. Mais la vie n’étant pas un long fleuve tranquille, son parcours pour imposer son choix de ne suivre que ses rêves est parsemé d’obstacles. Qu’elle surmontera grâce à un art cubain de la débrouille patenté. (M.-A.G.)
Notre critique de « Objets perdus »« Ascendant beauf » (Rose Lamy)
Sur son compte Instagram, Préparez-vous pour la bagarre, la Française Rose Lamy, installée à Bruxelles, avait pris l’habitude de mettre en lumière et de défaire le discours sexiste dans les médias. Une initiative suivie par plus de 250 000 abonnés et qui a débouché sur la publication de plusieurs livres. Aujourd’hui, « dans la continuité de ses réflexions », Rose Lamy publie cet essai dans le but de questionner un concept un peu vague, popularisé notamment par Cabu : le beauf. Et en même temps le mépris de classe et la domination. Un livre à passer à tous ses amis intello-bourgeois méprisants qui s’avère touchant par la franchise de son autrice. (J.Besn.)
Notre critique du livre de Rose Lamy
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« Quand elle danse » : Anne Teresa De Keersmaeker se livre comme rarement à Laure Adler