À Lowestoft, ville balnéaire de l’est de l’Angleterre, difficile d’apprécier sereinement son sandwich ou son fish and chips, assis sur un banc du front de mer. Ici, comme dans de nombreuses villes côtières du pays, les goélands guettent, prêts à bondir pour vous dérober votre encas. “Ils sont une menace”, assure au Guardian, Jenny Riley, une habitante de la ville, “en jetant un regard méfiant aux mouettes qui tourbillonnent au-dessus de sa cabane de plage près de la jetée”.
Pour beaucoup de municipalités britanniques, la question de la cohabitation avec ces oiseaux marins est devenue un sujet majeur. Dans les centres urbains, en plus de leurs larcins, les goélands sont “entassés de manière désordonnée sur les rebords de fenêtres, corniches et devantures de magasins dans tout le centre-ville, exposant ainsi les passants à des éclaboussures nauséabondes de fientes”, explique le quotidien londonien.
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