Historienne de Marseille suivie par des dizaines de milliers de personnes, Judith Aziza est devenue incontournable sur ce sujet. Elle se pose en chercheuse libérale, au service de sociétés comme des institutions. Au risque de présenter une image lisse de la ville.

Elle donne rendez-vous dans une boulangerie industrielle de Mazargues, au point qu’on vérifie deux fois si le prénom d’Évangile ne cache pas un bistrot de village méconnu. Mais non. Elle arrive avec quelques minutes de retard et fait les cent pas sur le parking, collée au téléphone. En arrivant, elle s’excuse de cette conversation qui s’éternise “avec un client promoteur”. Elle finit par s’asseoir en refusant un appel “avec le cabinet du maire” pour se consacrer pleinement aux deux heures d’entretien. Judith Aziza n’est pas historienne pour rien. À de nombreuses reprises, elle fait lever le stylo, précise le off plutôt deux fois qu’une et demande à relire “les verbatims” de l’article. Elle est …

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